Merci de ne PAS poster de messages concernant la vente d'un organe et comportant des coordonnées téléphoniques, e-mail, etc. La loi française interdit la vente d'organes.

Nouvelle piste pour le traitement de la maladie de Parkinson

Nouvelle piste pour le traitement de la maladie de ParkinsonA l'Université de Tokyo, quatre singes souffrant de la maladie de Parkinson ont montré des signes d'amélioration, suite à l'implantation de cellules souches embryonnaires humaines dans leur cerveau. Les 4 singes, qui bougeaient spasmodiquement et peinaient à contrôler leur corps, ont montré des signes d'amélioration dès 3 mois, puis ont retrouvé leur mobilité après 6 mois.
Les résultats de la recherche de l'équipe du Pr Jun Takahashi, publiés fin 2011 dans le Journal of Parkinson's Disease, représenterait un espoir pour une thérapie applicable à l'homme. Mais d'autres études précliniques sur des primates sont nécessaires avant un éventuel essai sur l'homme.

Dans cette expérience, le Pr Jun Takahashi et son équipe ont utilisé des cellules souches embryonnaires humaines. Ils souhaitent, en cas d'expérience médicale sur l'homme, utiliser des cellules souches pluripotentes induites (iPS), qui ne posent pas de problème éthique.
L'Express.fr 22/02/12 - La Croix 23/02/12 - Santelog.com 22/02/12

Cellules souches adultes : essais cliniques pour traiter les maladies cardiaques

"Ces dernières semaines, la presse s’est penchée sur les avancées des thérapies cellulaires visant à traiter des maladies cardiaques comme l’infarctus du myocarde, l’insuffisance cardiaque ou l’angine de poitrine. A l’heure actuelle, la moitié des essais cliniques de thérapie cellulaire concernent les maladies cardiovasculaires.
Le 14 février dernier, des chercheurs de Los Angeles, dirigés par Eduardo Marban ont publié dans la revue The Lancet les premiers résultats de leurs travaux consistant à utiliser des cellules prélevées au niveau du cœur. Après culture in vitro de ces cellules, les chercheurs ont réinjectés les amas cellulaires obtenus, par voie coronaire, à 17 malades, 2 à 4 semaines après qu’ils ont subi un infarctus. Un an plus tard, ils ont pu observer l’innocuité du traitement et constater que la taille de la cicatrice cardiaque a été réduite de moitié par rapport à celle des malades du groupe témoin n’ayant pas reçu le traitement. Ils ont aussi observé une augmentation du tissu cardiaque sain. Pourtant, les chercheurs n’ont pas observé d’améliorations particulières des performances cardiaques. Ils estiment toutefois que ce travail montre la possibilité à l’avenir d’inverser les effets d’une crise cardiaque et de régénérer le tissu endommagé grâce à une greffe de cellules souches autologues.

Le site Les Echos.fr évoque également le lancement d’un essai clinique en France à partir de cellules souches adultes mésenchymateuses, présentes dans la moelle osseuse. Avec 7 CHU français, Jérôme Roncalli, cardiologue interventionnel au CHU de Toulouse, prépare un essai qui portera sur 90 patients atteints d’insuffisance cardiaque (essai Mesami) (Cf. Synthèse de presse du 07/12/10).Il explique que cet essai "va tester la capacité de ces cellules à régénérer des vaisseaux sanguins dans les zones mal irriguées du cœur et à stimuler le renouvellement des cellules musculaires cardiaques". De précédentes études avaient déjà montré comment ces cellules souches mésenchymateuses stimulent les capacités de réparation du muscle cardiaque.

Enfin, Le Quotidien du médecin rapporte les bénéfices d’une étude clinique lancée il y a 10 ans par le Pr Philippe Hénon, directeur de l’Institut de recherche en hématologie et transplantation de Mulhouse. 7 patients ayant subi un infarctus sévère avaient reçu une réinjection intra-cardiaque directe de leurs propres cellules souches sanguines adultes. 3 mois plus tard, les chercheurs constataient une régénération tissulaire et vasculaire du muscle cardiaque et chez 6 patients sur 7, la fraction d’éjection ventriculaire gauche s’est peu à peu améliorée de sorte qu’ils ont pu reprendre une vie socioprofessionnelle normale. L’avantage de ce traitement est que les cellules souches adultes greffées proviennent du patient lui-même, éliminant les problèmes de rejet, explique le Pr Hénon qui a créé en 2008 une société de biotechnologie médicale, CellProthera, pour développer cette thérapie cellulaire inédite. Afin de rendre ce traitement accessible à plus de patients, CellProthera travaille depuis 2009 à industrialiser ce procédé : le prototype d’un automate permet de produire en 9 jours un greffon cellulaire autologue à partir d’un simple prélèvement sanguin. En cours de finalisation, un prototype amélioré sera utilisé début 2013 pour un essai clinique incluant 150 patients.
Le Quotidien du médecin évoque aussi les recherches du Pr Philippe Ménasché, de l’hôpital européen Georges-Pompidou, qui attend l’autorisation de l’Afssaps pour démarrer un essai clinique à partir de cellules souches embryonnaires humaines, sur des patients insuffisants cardiaques. Selon Philippe Ménasché, les cellules souches embryonnaires peuvent stimuler la repousse du muscle cardiaque. Il ajoute qu’il faut toutefois "maîtriser la question du rejet, qui ne se posent pas avec les cellules souches adultes, puisqu’elles proviennent du patient". Sans compter les risques de développement cancéreux que peut induire l’utilisation des cellules embryonnaires. "
Le Figaro (Sandrine Cabut) 15/02/12 – Santelog.com 16/02/12 – les Echos.fr (Catherine Ducruet) 16/02/12 – Radio-canada. ca 16/02/12 – Atlantico.fr 15/02/12 - Le Quotidien du médecin.fr (Dr Micheline Fourcade) 20/02/12

Fertilité : découverte de cellules souches ovariennes

"Des chercheurs américains ont démontré l'existence de cellules souches adultes ovariennes capables de produire des ovocytes, dans les ovaires de la femme adulte. Les résultats des recherches de l'équipe de  Jonathan Tilly, publiés le 26 février 2012 dans la revue Nature Medicine, viennent remettre en cause l'idée selon laquelle les femmes naissent avec une réserve fixe d'ovocytes, qui s'amenuise avec l'âge, pour être définitivement épuisée à la ménopause.Cette découverte pourrait constituer un espoir pour combattre l'infertilité chez les femmes. Dans une société où l'âge de la 1ère grossesse ne cesse de reculer et où 10% des femmes sont à risque de vieillissement ovarien précoce, elle pourrait aussi ouvrir des perspectives pour retarder la survenue d'insuffisance ovarienne avec la ménopause. Toutefois, des travaux complémentaires devront être menés afin de démontrer la viabilité de ces ovocytes."

Santelog.com 27/02/12 - 20minutes.fr 26/02/12 Sante.lefigaro.fr (Tristant Vey) 27/02/12 - La Croix (Denis Sergent) 27/02/12 - AFP (Véronique Martinache) 26/02/12 - Futura Sciences (Janlou Chaput) 27/02/12 - Psychomedia.qc.ca 26/02/12 - Maxisciences.com 27/02/12 - Rtl.be 27/02/12 - Informationhospitaliere.com 27/02/12

Source :
http://www.genethique.org/revues/revues/2012/Fevrier/28_02_12.html#1

L'ancien bras droit de Bo Xilai a supervisé les prélèvements d'organes en Chine


Écrit par Matthew Robertson, The Epoch Times   
23-02-2012

Wang Lijun, l'ex-chef du bureau de la Sécurité publique de Chongqing
Wang Lijun, l'ex-chef du bureau de la Sécurité publique de Chongqing, a tenté de faire défection aux États-Unis, craignant les foudres de son ancien associé Bo Xilai, secrétaire du Parti communiste à Chongqing.(Feng Li/Getty Images)
Wang Lijun, expert dans les prélèvements d'organes forcés sur les prisonniers, a tenté de faire défection aux États-Unis

Le haut responsable chinois qui a tenté de faire défection aux États-Unis récemment aurait commis de nombreuses atrocités – c’est ce qu’il aurait peut-être révélé aux autorités consulaires américaines.

Wang Lijun, jusqu'à dernièrement le directeur de la Sécurité publique et l'adjoint du maire de la mégapole de Chongqing, craignant que Bo Xilai – le secrétaire du Parti communiste à Chongqing – cherchait à l'assassiner, a fui le 6 février au consulat américain de Chengdu, une ville à l'ouest à quatre heures de route.

Wang Lijun a passé plus de 24 heures dans le consulat et, selon un reportage de Radio France Internationale, il a révélé au personnel diplomatique les détails au sujet des crimes commis par lui et Bo Xilai. Les autorités américaines ont de toute évidence refusé d'agréer à sa demande et il a ensuite quitté Chengdu sous l'escorte des autorités pékinoises et non celles de la région.

Parmi les crimes les plus importants de Wang Lijun, il y a sa participation dans les prélèvements d'organes forcés sur les prisonniers de conscience, une pratique que le régime chinois refuse d'admettre. Plus tôt dans sa carrière, Wang avait prononcé un discours dans lequel il abordait son implication dans les prélèvements meurtriers.

Un prix pour Wang
En 2006, trois ans après avoir été nommé directeur du bureau de la Sécurité publique de la ville de Jinzhou (plus de 3 millions d'habitants), province du Liaoning, Wang a reçu un prix, sans relation avec la lutte contre le crime. Wang avait effectué des recherches révolutionnaires sur la manière de transplanter les organes prélevés sur des prisonniers – alors qu'ils étaient possiblement encore en vie – et il a raffiné sa technique en complétant des milliers d'essais sur place.

Wang a obtenu le prix en septembre 2006 de la part de la Fondation Guanghua pour la science et la technologie, un organisme caritatif ayant pour mission de promouvoir la science et la technologie auprès des jeunes. Selon son site Internet, la fondation est directement sous l'autorité de la Ligue communiste jeunesse, un organe du Parti communiste chinois (PCC).

Dans son mot de remerciement, qui est encore accessible en ligne (www.ddfchina.org/index.php/Index/content/id/108 et archivé ici www.webcitation.org/65TrM7zHq), Wang a salué les employés de la Fondation Guanghua pour avoir fait des «efforts incroyables» pour se rendre au Liaoning afin d'observer son travail.

Il souligne une occasion où le personnel de Guanghua a dû revenir de l'étranger en toute hâte pour être présent à un essai. «Ils voulaient être témoins de la transplantation et l'examiner de leur point de vue: la transplantation d'organe profite à la population et améliore l'application de la loi chinoise d'une manière humaine et démocratique», avait déclaré Wang Lijun.

«Comme nous le savons tous, la soi-disant “recherche sur place” est le résultat de plusieurs milliers de transplantations intensives réalisées sur place», a-t-il ajouté.

Wang a accepté le prix en tant que directeur du «Centre de recherche psychologique sur place», qui selon le site web du ministère du Commerce chinois est associé au bureau de la Sécurité publique de Jinzhou. Selon la brève introduction au sujet du centre, il est indiqué qu'il entretient des relations et des échanges académiques avec des universités dans plus de dix pays. Des courriels envoyés au centre sont demeurés sans réponse, et des appels téléphoniques n'ont pas été connectés.

Dans son mot de remerciement, Wang a dit : «Pour un policier d'expérience, ce fut profondément touchant de voir quelqu'un se faire exécuter et de voir les organes de cette personne être transplantés dans les corps de plusieurs autres personnes. C'est une grande entreprise qui implique les valeureux efforts de nombreuses personnes. Le secrétaire général de la Fondation Guanghua, [Ren] Jinyang, et son personnel étaient présents sur les lieux de la transplantation, ils ont vécu ces expériences avec nous.»

Dans une allocution prononcée à l'occasion de la remise du prix à Wang Lijun, Ren Jinyang a expliqué que Wang avait été reconnu pour sa «recherche et ses expérimentations sur place», visant à rendre les greffés plus réceptifs aux organes.

«Ils ont conçu un tout nouveau fluide protecteur», a indiqué Ren Jinyang. «Après des tests sur des animaux, des tests effectués à l'extérieur du corps et des opérations cliniques, ils ont franchi une importante étape où les greffés deviennent plus réceptifs à un foie ou un rein injecté avec ce fluide protecteur.»

Site d'exécution
Les chercheurs qui enquêtent sur les pratiques de transplantation d'organes de la Chine ont été ébranlés par les remarques et leur signification.

«Le soi-disant “site de recherche” auquel se réfère Wang Lijun est soit un site d'exécution  avec des fourgonnettes médicales ou possiblement une aile médicale, où les organes des gens sont prélevés par chirurgie», commente Ethan Gutmann, un auteur ayant publié abondamment sur les prélèvements d'organes pratiqués sur les prisonniers de conscience en Chine.

Il a ajouté que les injections auxquelles le prix se réfère concernent probablement des «anticoagulants et des médicaments expérimentaux qui réduisent les possibilités d'un rejet du système immunitaire lorsqu'un organe d'un corps en vie est transféré à un autre». M. Gutmann a expliqué que cela constituait une «pratique médicale normale» en Chine, où les hôpitaux, les hôpitaux militaires et les bureaux de Sécurité publique s'entrecroisent.

«Il n'y a absolument aucune garantie que le donneur est consentant», ajoute M. Gutmann. «Il y a assez de preuves pour indiquer que les victimes sont soit des musulmans ouïghours, des bouddhistes tibétains, des chrétiens de l'“Éclair de l'Orient” ou – encore plus probablement – des pratiquants de Falun Gong. En d'autres mots, Wang Lijun a reçu un prix pour, au mieux, barbarie.»

Il est impossible de savoir, parmi les «milliers» de transplantations sur place auxquelles se réfère Wang, quelle proportion de victimes était des criminels, des prisonniers politiques ou des prisonniers de conscience, comme les pratiquants de Falun Gong. De plus, en Chine de nombreux crimes non violents sont passibles de la peine de mort, mais l'État communiste ne publie pas de statistiques sur le nombre de personnes exécutées et les crimes qu'elles ont commis.

David Matas, avocat spécialiste des droits de la personne, et David Kilgour, ex-secrétaire d'État canadien, ont coécrit un rapport au sujet des prélèvements d'organes forcés sur les pratiquants de Falun Gong en Chine. Ils estiment qu'entre 2000 et 2005, 60 000 transplantations ont été réalisées en Chine et les pratiquants de Falun Gong constituaient probablement la source des organes dans 41 500 opérations.

En d'autres mots, environ les deux tiers des organes utilisés dans les transplantations durant cette période – qui entrecoupe la période durant laquelle Wang Lijun a effectué ses «recherches» – provenaient de prisonniers de conscience, la plupart des pratiquants de Falun Gong.

CQ Global Researcher, un journal d'affaires internationales, cite Kilgour, Matas et Gutmann estimant indépendamment que plus de 62 000 pratiquants de Falun Gong ont été tués pour leurs organes entre 2000 et 2008.

Prélèvements sur personnes en vie
Selon les spécialistes, une question importante qui demeure sans réponse dans les remarques de Wang est si les prisonniers étaient décédés au moment où leurs organes ont été prélevés. Étant donné l'allusion aux injections, il est très possible que les cœurs des victimes battaient encore lorsque leurs organes ont été retirés, estiment les experts.

«Auparavant, la Chine tuait avec le peloton d'exécution, ensuite elle a commencé à utiliser l'injection mortelle», explique M. Matas. «En fait, ils ne tuent pas par injection, ils paralysent par injection, ainsi retirant les organes du corps pendant qu'il est encore vivant.»

Lorsqu'un organe est prélevé d'un corps encore en vie, il est plus frais et les taux de rejet sont plus bas. «Il est possible de retirer l'organe immédiatement après que la victime est en état de mort cérébrale, mais c'est beaucoup plus complexe», explique M. Matas. «La détérioration de l'organe est plus évidente dans le cas d'une mort cérébrale, mais si vous conservez le corps en vie avec des drogues, vous pouvez prélever les organes pendant une plus longue période.»

La conversation que Wang a eue avec des diplomates américains à Chengdu pourrait faire la lumière sur des détails comme la fonction des médicaments qu'il a utilisés dans les transplantations dans le Liaoning.

Dans tous les cas, la visite de Wang au consulat américain représente la meilleure occasion à ce jour de vérifier si le régime chinois poursuit sa pratique de prélèvements forcés sur des prisonniers de conscience en Chine. Des congressistes américains ont demandé la tenue d'une enquête sur la tentative de défection de Wang Lijun.

Sophia Fang a contribué à la recherche dans cet article.

Version originale : Would-be China Defector, Once Bo Xilai’s Right Hand, Oversaw Organ Harvesting

Canada : Insuffisance hépatique : bilan et perspectives

Le manque d'organes et le piètre accès au traitement signifient que les taux de mortalité due à la maladie du foie ne feront qu'augmenter

TORONTO, le 17 févr. 2012 /CNW/ - "Lorsque vous ne prêtez pas attention à une question de santé, elle tend alors à empirer. La maladie du foie se cache et prend des forces alors que les personnes et les gouvernements portent leur attention ailleurs.  Cependant, des rapports de Statistiques Canada et plus récemment de l'Institut canadien d'information sur la santé (ICIS) donnent des aperçus de ce que l'avenir peut réserver aux patients atteints d'une maladie du foie si rien n'est fait très bientôt.  Compte tenu des taux croissants du cancer du foie et de la pénurie d'organes, ce futur s'annonce sombre.
«Les formes les plus courantes de la maladie du foie - les hépatites B et C, le cancer et la stéatose hépatique - sont des états chroniques qui évoluent lentement et qui peuvent ne présenter que peu de symptômes,» déclare le Dr Morris Sherman, président de la Fondation canadienne du foie et hépatologue pratiquant. «Dans certains cas, ces maladies peuvent ne pas être décelées avant d'avoir atteint un stade avancé lorsque la greffe demeure la seule option. Plus dérangeant encore est le fait  que lorsque les maladies comme les hépatites B et C sont diagnostiquées à un stade précoce, les patients ne peuvent pas avoir accès au traitement dont ils ont besoin pour éviter la nécessité d'une greffe.»
Selon le rapport de ICIS sur la greffe d'organes publié cette semaine, l'hépatite C demeure la première cause des greffes du foie au Canada, suivie de la maladie du foie cholestatique. Le cancer du foie occupe la place numéro 3 précédemment occupée par la cirrhose alcoolique - un indice que le manque de diagnostic et d'intervention permettent à la maladie du foie comme l'hépatite B d'évoluer vers le cancer du foie.
«Lorsque le pays fait face à une pénurie chronique d'organes, nous devons chercher des façons de diminuer le nombre de personnes qui en ont besoin,» ajoute le Dr Sherman. «Les foies sont deuxième quant à la fréquence de greffes et en 2010, 74 personnes sont décédées sur la liste d'attente. C'est presque le même nombre de personnes mortes en attente d'une greffe du rein malgré le fait qu'il y a six fois plus de gens qui attendent des reins.  Contrairement aux patients atteints d'insuffisance rénale qui ont la dialyse comme option, les patients en insuffisance hépatique n'ont pas d'option.
La Fondation canadienne du foie croit que l'amélioration des taux de donneurs d'organes est seulement une partie de la solution pour les patients atteints d'une maladie du foie. «Nous avons les moyens de diminuer significativement la demande de greffes du foie,» dit le Dr Sherman. «Nous avons des traitements pour l'hépatite B qui peuvent efficacement contrôler et, dans certains cas, guérir l'hépatite B avant qu'elle n'évolue vers un cancer du foie mais dans plusieurs provinces, ces traitements ne sont pas accessibles aux patients. Pour ce qui est de l'hépatite C, plusieurs personnes ne sont toujours pas diagnostiquées.  Pour celles qui le sont, des nouvelles options thérapeutiques sont disponibles mais encore là, on en revient à l'accessibilité. Si les gouvernements ne couvrent pas les coûts de ces médicaments, seuls les patients qui en ont les moyens financiers ou qui possèdent une couverture indépendante seront capables de se les payer.»
Le rapport ICIS est une preuve de plus que c'est maintenant le temps d'aborder la maladie du foie au Canada. 'On estime à 600 000 les Canadiennes et Canadiens qui vivent avec une hépatite B ou Hépatite C chroniques. S'il n'y a pas assez de donneurs d'organes présentement, nous devrions tout faire pour que ces gens ne se retrouvent pas sur la liste d'attente à l'avenir. Nous espérons que ces statistiques motiveront les gouvernements à mettre en œuvre des politiques concernant le dépistage et le traitement qui bénéficieront non seulement aux patients mais aideront à diminuer la demande de greffes du foie.'"
Pour plus de renseignements sur l'hépatite ou sur les positions de la Fondation canadienne du foie sur les problèmes associés au foie, visitez www.liver.ca
 
Renseignements :
Melanie Kearns
Fondation canadienne du foie
416-491-3353 poste 4923
mkearns@liver.ca
http://www.newswire.ca/fr/story/923311/le-manque-d-organes-et-le-pietre-acces-au-traitement-signifient-que-les-taux-de-mortalite-due-a-la-maladie-du-foie-ne-feront-qu-augmenter
 

On meurt mal en France ... En quoi cela nous concerne-t-il ?

Rapport de l'ONFV : critique de Marie de Hennezel

Rapport de l'ONFV : critique de Marie de HennezelAlors que l'Observatoire national de la fin de vie (ONFV) vient de remettre au gouvernement son premier rapport sur les conditions de la fin de vie en France (Cf. Synthèse de presse du 16/02/12), la psychologue Marie de Hennezel livre, dans un article du Monde, son point de vue sur la loi Leonetti, aujourd'hui "méconnue du public et des soignants". Elle explique également les raisons de sa démission de membre du comité de pilotage de l'ONFV.

Marie de Hennezel revient sur un documentaire diffusé récemment sur France 2, racontant l'histoire d'une homme atteint d'un locked-in-syndrome qui demande l'arrêt des traitements le maintenant en vie conformément au droit reconnu par la loi Leonetti de refuser la poursuite d'un traitement prolongeant artificiellement la vie. S'il se heurte d'abord à un refus de l'équipe médicale qui voit dans le "retrait des soins" à son égard une pratique contraire à sa culture soignante, ce patient est finalement pris en charge par une unité de soins palliatifs acceptant sa décision.  Selon Marie de Hennezel, ce documentaire montre les difficultés d'accompagner cette loi qui "remet tant en question la culture médicale et soignante". Cette loi reste "mal appliquée, et les Français en souffrent". Elle s'insurge toutefois contre la "malhonnêteté" avec laquelle certains présentent cette loi, laissant croire qu'elle consiste à laisser les patients mourir de faim ou de soif sans soulagement. En réalité, tout arrêt de traitement est accompagné de soins et de l'administration d'antalgiques pour empêcher les patients de souffrir. Plutôt que de dénigrer ainsi la loi Leonetti, Marie de Hennezel estime qu'il faut investir dans une pédagogie de cette loi pour changer la culture des soignants et faire comprendre que le médecin n'a pas seulement pour rôle de maintenir en vie mais aussi de soulager.
Expliquant les raisons de sa démission de l'Observatoire national de la fin de vie, elle déplore la parution d'un rapport exposant des données sans mettre en oeuvre "des actions concrètes pour une meilleure compréhension et application de la loi". Elle estime que l'argent utilisé pour réaliser ce rapport "aurait pu servir à la mise en place d'une équipe se déplaçant dans les services hospitaliers en difficulté face à l'application de la loi (Leonetti), afin de faire un vrai travail de pédagogie".
Dans le cadre de la campagne présidentielle, Marie de Hennezel lance un appel : "commencez par faire appliquer la loi qui existe !" Soulignant "notre responsabilité à l'égard des plus vulnérables", dont certains pourraient décider un jour que "leur vie ne vaut pas la peine d'être vécue", Marie de Hennezel conclut qu' "une solution doit pouvoir être trouvée  sans toucher à cet interdit de tuer qui structure notre société".

Interrogé sur France Inter, le Pr Régis Aubry, président de l'ONFV, estime que le départ de Marie de Hennezel est dû au refus de l'Observatoire de "se positionner dans une posture opposante (...) autour de la question de l'euthanasie". Selon lui, le rapport effectué n'a "pas pour vocation d'apporter des solutions" mais "de constater la situation" en vue de "nourrir le débat" sur les questions posées par la fin de vie.
 Le Monde 17/02/12 - Le Quotidien du médecin.fr 16/02/12

Avis du comité national d'éthique sur les questions d’éthique relatives au prélèvement et au don d’organes à des fins de transplantation

Ce rapport émis par le Comité Consultatif National d’Éthique date de 2011. En clair, il y est dit que la population n'a aucune idée des conditions de prélèvement d'organes vitaux sur un mourant (ce qui est appelé dans le discours public : "donner ses organes après sa mort) ... Il y a donc promotion et non information sur le "don" d'organes ... Sans blague ... Donc on l'écrit noir sur blanc là où le grand public ne va pas fourrer son nez, comme ça on se donne bonne conscience en disant que ça y est, on a informé ... Ben si on le disait les gens ils voudraient plus donner et les "labos" ils gagneraient moins de sous parce qu'ils vendraient moins de médocs immunosuppresseurs (antirejet), sauf à réorganiser l'ensemble du bazar en privilégiant le don de rein de son vivant, ce qui suppose un tout autre modèle économique que celui mis en place depuis plusieurs décennies en Gaule ... On peut toujours rêver ... Sinon, cela ronronne gentiment, dans ce rapport, à lire avant de s'endormir, donc ... Cet avis ou rapport date d'avril 2011 et notre aimable comité bioconservateur gaulois ne pipe mot sur les alternatives à la transplantation d'organes ... C'est ... heuh ... consternant ? Bon, maintenant que vous avez bien dormi sur ce rapport N° 115 (115 ?! ben ils en pondent, des rapports, dites-moi), faut vous réveiller ... pour voir quelque chose de bien plus vivifiant ici et ici, et encore ici (hem ...)

Sauf que les choses vivifiantes qui se passent aux USA sont freinées (voire interdites en France dans le cas du séquençage du génome) par ... tiens tiens, justement, notre aimable comité bioconservateur gaulois ... Moi je sais pas mais je serais patient en insuffisance rénale sévère (et ils sont nombreux !), cela m'énerverait grave ... Bon enfin, moi, ce que j'en dis ...

Rapport sur la fin de vie

Remise de rapport par l'Observatoire nationale de la fin de vieLe rapport de l'Observatoire national de la fin de vie (ONFV) remis le 15 février 2012 au gouvernement a montré une grave insuffisance des soins palliatifs en France et une méconnaissance de la Loi Leonetti qui "interdit l'acharnement thérapeutique". Présidé par Régis Aubry, chef du service des soins palliatifs du CHU de Besançon, le rapport va à l'encontre d'un certain nombre d'idées reçues. L'Observatoire a exprimé sa volonté de sortir de "l'enjeu politicien" pour traiter le sujet de manière objective.

Selon les chiffres du rapport, la proportion de 60% de décès à l'hôpital n'a pas augmenté depuis 1980, 11% des Français étaient seuls au moment de leur décès. Quant à l'acharnement thérapeutique, il ressort que la plupart des conflits sont liés à des situations où les médecins limitent les traitements actifs tandis que les familles souhaitent les poursuivre, et non pas l'inverse. Selon le rapport, la douleur ne susciterait une demande d'euthanasie que dans peu de cas.
Par ailleurs, "Les deux tiers des personnes qui décèdent sont susceptibles de relever d'une prise en charge incluant des soins palliatifs plus ou moins complexes". Il semble que la Loi Leonetti qui prône la généralisation des soins palliatifs est loin d'être appliquée. Le rapport prône donc, non pas une hospitalisation dans une structure spécialisée, mais l'accès des personnes en fin de vie à une "démarche palliative", dans l'endroit où elles ont l'habitude d'être suivies.
Le rapport de l'ONFV souligne qu'en France, seuls 2.6% des généralistes seraient formés à l'accompagnement de la fin de vie, alors qu'ils sont pourtant les premiers concernés.
Régis Aubry appelle à "développer une approche plus philosophique de la médecine" pour mieux préparer les soignants aux réalités de demain.

L'Observatoire apporte aussi de précieux éclairages sur la situation à l'étranger. Ainsi, on apprend qu'en Belgique et aux Pays-Bas, où l'on dispose d'études sur l'euthanasie puisqu'elle est légale, on relève une hausse notable des pratiques sédatives visant à accélérer la mort du patient sans que ce dernier en ait fait la demande. Un rapport belge récent comptabilisait également une hausse de 16% d'euthanasies par an.
Il semble donc que même en légalisant l'euthanasie, les pratiques transgressives demeurent.

La publication du rapport de l'ONVF de la fin de vie a suscité une polémique. Certains lui reprocherait de ne pas apporter concrètement d' "éléments de réponse", d'autres comme la Société Française d'Accompagnement et des Soins Palliatifs (SFAP), ont au contraire salué ce travail considérable. De son côté, l'ADMD, association pour le droit de mourir dans la dignité, "lobby hyperactif en faveur de la légalisation de l'euthanasie" dénonce que ce rapport, qui constate l'insuffisance des soins palliatifs et préconise leur renforcement, représente "un brûlot anti-euthanasie". Mais l'Observatoire ne s'étonne pas des réactions polémiques, inhérente à la perspective d'objectivité qu'il s'est donné : il ne s'agit pas de limiter les enjeux de la réflexion sur la fin de vie au "pour ou contre", mais plutôt d' "apporter des données fiables et objectives sur les pratiques de fin de vie en France afin de dépassionner le débat" et d' "éclairer le législateur". Régis Aubry a enfin appelé à "la mise en place urgente d'états généraux sur la fin de vie". De même, Jean Léonetti a souligné que l'euthanasie, un des "sujets majeurs qui engagent notre vision des équilibres humains", doit être objet d'un débat national et mature.

Suite à ce rapport, François Fillon a estimé qu'il n'y a pas "besoin de nouvelles évolutions législatives" sur la fin de vie, et que la priorité devrait être de "mieux faire connaître" les dispositifs existants aux patients et aux professionnels de la santé. Il a demandé aux ministres Xavier Bertrand (santé) et Roselyne Bachelot (Solidarités) ainsi qu'à la secrétaire d'Etat Nora Berra de "préparer le nouveau cadre qui permettra la continuité et le renforcement de l'action publique en matière de soins palliatifs".
Le Quotidien du Médecin (Stéphanie Hasendahl - David Bilhaut) 14 et 16/02/12 - Le Figaro (Agnès Leclair) 16/02/12 - La Croix (Marine Lamoureux) 15 et 16/02/12 - La Vie (Joséphine Bataille - Cyrien Viet) 14- 15 et 16/02/12 - L'Express.fr (Léonore Guillaume) 15/02/12 - Le Nouvel Observateur 15/02/12 - rtbf.be 10/02/12 - Le Monde.fr (Jean Léonetti) 14/02/12 - Communiqué SFAP 15/02/12

"A la vie, à la mort"

"À la vie, à la mort, tel est le titre du très beau film d’Anne Gorget, réalisé avec le Centre d’Éthique Clinique de Cochin que dirige le docteur Véronique Fournier. Ce film est programmé sur France 2 le mardi 7 février 2012 à 23h40.

Vous pouvez le revoir jusqu'au 14 février 2012 en cliquant ICI.

À la suite d’un AVC, Michel Salmon, 53 ans, est victime d’un 'lock in' syndrome. Il est réanimé et un accord est donné par sa famille pour une trachéotomie, après une intervention du Centre d’Éthique Clinique.

Trois ans plus tard, il demande à mourir, dans le cadre d’un arrêt de traitement, car il ne supporte plus une vie irrémédiablement enfermée entre son lit et son fauteuil, dans l’hôpital de long séjour, où il est loin des siens.

Cette demande se fait avec le total accord de sa femme, de ses filles et de ses proches. Elle n’est pas entendue par l’équipe soignante, qui refuse d’appliquer la loi d’avril 2005, malgré une nouvelle intervention du Centre d’Éthique Clinique.

Le documentaire suit la vie quotidienne de cet homme et de sa famille avec une rare humanité. Il démontre de manière poignante les dysfonctionnements du système de santé entrainés par la loi Leonetti dite du 'laisser mourir' et les terribles souffrances induites pour le patient, sa famille et les soignants. Je suis encore très ému par la projection en avant première dont j’ai bénéficié.

Cette projection a été suivie par un débat très digne. Noëlle Chatelet est intervenue avec sa passion habituelle pour défendre l’évolution qu’elle attend de la loi. Avec fougue, Bernard Kouchner s’est fait l’avocat d’une loi qui introduise enfin l’aide active à mourir. De nombreux intervenants ont évoqué des cas très difficiles auxquels ils sont ou ont été confrontés, à cause de refus d’application de la loi. Les limites des soins palliatifs apparaissent clairement aussi, tant par le film que dans la forme des plaidoyers de leurs professionnels.

La nécessité de la prise en charge par les citoyens eux-mêmes de leur santé et de leur fin de vie a été exposée par plusieurs intervenants. Ce film contribue à poser le problème de l’évolution nécessaire de la législation sur la fin de vie, comme l’a évoqué la sénatrice Dominique Gillot, ancienne ministre de la santé.

Il démontre enfin l’impérieuse nécessité qu’il y a à faire appliquer la loi, aujourd’hui comme demain.

Je vous encourage très vivement à voir et enregistrer ce film."
http://www.wmaker.net/admdblog/A-la-vie-a-la-mort-le-mardi-7-fevrier-a-23h40-sur-France-2_a1294.html

Greffe de 6 organes chez un enfant

 
Première mondiale : greffe de six organesDébut février 2012, une fillette de 9 ans a subi avec succès une greffe exceptionnelle de six organes à l'Hôpital des enfants de Boston, aux Etats-Unis. Alannah Shevenell souffrait depuis 4 ans d'une "tumeur rare agressive", qui s'était propagée à l'estomac, au foie, au pancréas, à l'œsophage, à l'intestin grêle et au gros intestin. Suite à l'échec de tous les traitements, le directeur du Centre de transplantation pédiatrique (PTC) de l'hôpital a choisi de réaliser une greffe multiple, remplaçant tous les organes affectés.

L'opération, qui est une première mondiale, a duré 14 heures et tous les organes provenaient d'un même donneur. La petite fille est aujourd'hui retournée chez elle dans le Maine et "pourra à terme vivre tout à fait normalement", selon Heung Bae Kim, le chirurgien et directeur du PTC de l'hôpital.
La Croix 07/02/12 - Boston Globe (Martine Powers) 01/02/12 - ABCnews 01/02/12 - La dépêche.fr 07/02/12 - Métro France 06/02/12 - Les Echos.fr 05/02/12 - LeTélégramme.com 06/02/12 - Actusoins.com 06/02/12 - FranceSoir.fr 06/02/12 - Maxisciences.com 06/02/12 - Europe1 05/02/12 - 7sur7.be 02/02/12 - Romandie News 05/02/12

Collaboration Aimed at Automating Manufacturing of Regenerative Medicine Therapies

WINSTON-SALEM, N.C. – Dec., 9, 2011– "When it comes to manufacturing tissues and organs to cure disease and save lives, regenerative medicine is just like any other industry where automation, quality and efficiency are keys to success. That’s why Wake Forest Baptist Medical Center’s Institute for Regenerative Medicine is teaming up with North Carolina State University’s Edward P. Fitts Department of Industrial and Systems Engineering with the goal of applying the latest advances in industrial engineering to the new field of regenerative medicine."

"'The institute’s expertise is in the science behind engineering replacement tissues and organs,' said Anthony Atala, M.D., director of the Wake Forest Institute for Regenerative Medicine. 'Our colleagues at NC State are experts in manufacturing and automation. In this partnership, they’ll help us optimize the manufacturing process of replacement tissues, just as they’ve done for the defense, automotive, textile and consumer product industries.'
As one of the first engineering programs in the world to work closely to with a regenerative medicine research group to systemically examine manufacturing and automation issues, the goal is to become a recognized leader in research and development of industrial and systems engineering solutions for the growing field of regenerative medical products. Regenerative medicine, which has been called the 'next evolution of medical treatments' by the U.S. Department of Health and Human Services, is the science of creating living, functional tissue to repair or completely replace damaged tissue or organs in patients. 
Patients are already benefiting from such lab-engineered tissues as skin, cartilage, bladders, blood vessels, urine tubes and tracheas. The goal of the collaboration is not only to increase the number and quality of organs produced, but also open the door for the manufacturing of more difficult-to-produce organs such as kidneys and livers.
'One priority will be to reduce the cost of regenerative medicine by creating formal engineering models for manufacturing,' said Paul H. Cohen, Ph.D., Woolard Distinguished Professor and head of the Fitts Department of Industrial and Systems Engineering at NC State. 'We will define the production requirements for tissues and organs and then design production systems that can produce living tissue safely, efficiently and affordably.'
The institutions will work collaboratively to assess, document and understand the current state-of–the-art for regenerative medicine manufacturing. Under the agreement, three students from NC State are working at the Institute to focus on the manufacturing aspects of a cell treatment for incontinence, engineering cartilage on a human ear implant and a system to stretch and grow skin in the lab for burn victims.
Defining the production system requirements will include analyzing such areas as flow patterns, processes, materials and U.S. Food and Drug Administration regulations in order to propose new concepts for manufacturing."
Lead faculty on the project are James J. Yoo, M.D., Ph.D., professor and chief scientific officer at the Wake Forest Institute for Regenerative Medicine, and Richard A. Wysk, Ph.D., Dopaco Distinguished Professor at the Edward P. Fitts Department of Industrial and Systems Engineering.
Media relations contact:  Karen Richardson: krchrdsn@wakehealth.edu

In vitro reconstitution of human kidney structures for renal cell therapy.

ephrol Dial Transplant. 2012 Jan 28. [Epub ahead of print]
Guimaraes-Souza NK, Yamaleyeva LM, Aboushwareb T, Atala A, Yoo JJ.

Source

1Wake Forest Institute for Regenerative Medicine, Wake Forest University Health Sciences, Winston Salem, NC, USA.

Abstract

BACKGROUND:

"Recent advances in cell therapies have provided potential opportunities for the treatment of chronic kidney diseases (CKDs). We investigated whether human kidney structures could be preformed in vitro for subsequent implantation in vivo to maximize tissue-forming efficiency."

METHODS:

"Human renal cells were isolated from unused donor kidneys. Human renal cells were cultured and expanded. Migration was analyzed using growth factors. To form structures, cells were placed in a three-dimensional culture system. Cells were characterized by immunofluorescence, western blots and fluorescence-activated cell sorting using renal cell-specific markers for podocin, proximal and distal tubules and collecting ducts. An albumin uptake assay was used to analyze function. Three-dimensional cultures were implanted into athymic rat kidneys to evaluate survival."

RESULTS:

"Human renal cells were effectively expanded in culture and retained their phenotype, migration ability and albumin uptake functions. Human renal cell in three-dimensional culture-formed tubules, which stained positively for proximal, distal tubule and collecting duct markers, and this was confirmed by western blot. Polarity of the tubular cells was determined by the presence of E-cadherin, N-cadherin and Na-K ATPase. Colocalization of labeled albumin and proximal tubule markers proved functionality and specificity of the newly formed tubules. An in vivo study showed that cells survived in the kidney for up to 6 weeks."

CONCLUSIONS:

"These findings demonstrate that human renal cell grown in three-dimensional culture are able to generate kidney structures in vitro. This system may ultimately be developed into an efficient cell-based therapy for patients with CKD."
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22287659

Précurseurs neuronaux obtenus à partir de cellules de peau

Le 30 janvier 2012, l’équipe de chercheurs de l’école de médecine de Stanford, dirigée par le Pr Marius Wernig, a publié, dans Proceedings of the National Academy of Sciences, de nouveaux travaux présentant leur méthode pour obtenir des précurseurs de neurones à partir de cellules de peau. En 2010, ces chercheurs avaient déjà réussi à obtenir de la même façon des neurones, sans avoir à reprogrammer les cellules de peau en cellules souches pluripotentes (Cf. Synthèses de presse du 28/01/10 et du 31/05/11).

Pour obtenir ces précurseurs neuronaux à partir de cellules de peau, l’équipe de Marius Wernig a injecté 3 protéines, "facteurs de transcription", qui ont induit la transformation des cellules. Après 3 semaines, 1 cellule sur 10 environ était devenue un précurseur neuronal. En évoluant, ces précurseurs neuronaux permettent d’obtenir les 3 sortes de cellules constituant le système nerveux et le cerveau : les neurones, les oligodendrocytes, les astrocytes. De plus, ils se cultivent facilement en laboratoire : un bénéfice pour leur éventuelle utilisation pour des transplantations ou pour la recherche de médicaments.

L’avantage de cette méthode est aussi d’avoir des cellules porteuses du patrimoine génétique du patient sur lequel on a prélevé les cellules de peau. Cela évacue le risque de rejet en cas de greffe.
Le Pr Wernig se dit enthousiaste sur les perspectives ouvertes par ces cellules : "Nous avons montré que les cellules pouvaient être injectées dans le cerveau d’une souris atteinte d’une maladie génétique affectant le cerveau, et produire une protéine importante pour la propagation du signal électrique par les neurones".
Afin de s’assurer de l’efficacité et l’innocuité de cette méthode sur l’homme, des études complémentaires sur les cellules humaines sont indispensables.
Sante.lefigaro.fr (Pauline Fréour) 31/01/12