Merci de ne PAS poster de messages concernant la vente d'un organe et comportant des coordonnées téléphoniques, e-mail, etc. La loi française interdit la vente d'organes.

Microsoft et General Electric s'allient dans la e-santé

"General Electric et Microsoft ont formé une coentreprise qui développera et commercialisera des outils permettant aux spécialistes des soins de santé, d'accéder, de stocker  et de partager les données médicales des patients. Microsoft et la division santé IT de General Electric (GE) ont annoncé, ce jeudi, la création d'une co-entreprise, qui n'a pas encore de nom, pour développer et commercialiser une plateforme technologique ouverte et interopérable. La structure proposera également des applications médicales pour permettre une meilleure gestion de la santé de la population.

Son siège sera situé à proximité du campus de Microsoft, à Redmond. L'alliance entre les deux acteurs donnera aux fournisseurs de soins de santé et aux éditeurs de logiciels la possibilité de développer une autre génération d'applications médicales. Le joint venture proposera des solutions pour la santé sur une plateforme développée en interne qui sera reliée à un large éventail de produits technologiques liés au médical et provenant de fournisseurs différents.

Contribution de Microsoft avec trois outils

La société crée par Microsoft et GE couvrira les marchés mondiaux et sera opérationnelle au cours du premier semestre 2012, après avoir rempli les conditions habituelles requises, comme les autorisations réglementaires. Les deux firmes n'ont toutefois pas divulgué le montant des investissements injectés dans cette coentreprise. Celle-ci sera présente à Salt Lake City (Utah), et dans d'autres villes du globe.

Microsoft contribuera au projet avec Amalga, un logiciel qui extrait des tests de laboratoires, de radiologie et d'autres données et qui les enregistre dans les dossiers des patients pour réaliser des diagnostics de santé. L'éditeur proposera également ExpreSSO et Vergence, deux outils d'identification SSO pour les professionnels de la santé.

De son côté, GE Healthcare apportera eHealth, pour échanger des informations sur la santé et Qualibria, une application de connaissances cliniques, développée en coopération avec Intermountain Healthcare et la Mayo Clinic.

Le joint venture entend, à long terme, offrir une suite d'outils performants pour gérer la santé qui s'appuiera sur bon nombre de ces outils."

http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-microsoft-et-ge-s-allient-dans-la-e-sante-46967.html

Une IRM 3 Tesla à Poitiers

IRM 3 Tesla - CHU de Poitiers.

"Déjà doté d’une IRM 1,5 Tesla, le CHU de Poitiers complète son plateau technique avec une IRM 3 Tesla et étend ainsi le champ des applications de l’imagerie par résonance magnétique aux activités cérébrales fonctionnelles électriques et magnétiques, à l’angiographie 4 D, à la spectroscopie, à une meilleure définition des connections anatomiques cérébrales...
L’imagerie 3 Tesla permet d’améliorer de façon très sensible les images et de disposer de séquences plus performantes, particulièrement dans le diagnostic des maladies neurodégénératives (Alzheimer, sclérose en plaques…), dans le diagnostic précoce des accidents vasculaires ischémiques, perfusion, diffusion et en imagerie fonctionnelle d’activation cérébrale, pour la prise en charge des tumeurs cérébrales, la spectroscopie, la tractographie.
En parallèle à ces examens, le CHU de Poitiers utilisera les performances de ce nouvel outil pour ses travaux de recherche, clinique et fondamentale"

L’inauguration de l’IRM 3 Testla s’est déroulée le 5 décembre 2011 en présence d'Alain Claeys, président du conseil de surveillance du CHU de Poitiers, de Jean-Pierre Dewitte, directeur général, du professeur Bertrand Debaene, président de la commission médicale d’établissement, du professeur Pierre Vandermarcq, chef du service de radiologie et des autorités de tutelle et de professionnels de santé.
Coût de l’IRM 3 Tesla : 2,5 millions d’euros."

La Lettre du Réseau CHU - n° 603 du 20/12/2011
http://www.reseau-chu.org/les-articles/article/article/une-irm-3-tesla-a-poitiers/

On parle de la télémédecine (médecine et informatique) sur les ondes

Flash info de votre réseau des acteurs de la télésanté  : On parle de la télémédecine sur les ondes...


Découvrez le reportage de France 2  qui présente notamment l'expérience de télépsychiatrie entre l’Établissement Privé de Santé Mentale de Saint Avé (Morbihan) et un patient suivi à Belle-ile-en-mer (Le Palais) présentée par le Dr Didier Robin, Président du Catel. Il fut question de cette expérience lors de la Journée TELESANTE 2011, qui a donné lieu à une publication dans les Cahiers de la Télésanté 2011 (les adhérents du Catel vont recevoir cet ouvrage prochainement). Le reportage présente également l'expérience de télémédecine du Docteur Pierre Espinoza à l'Hôpital Européen Georges Pompidou.
Diffusion :
 France 2, Journal de 20h, le 31 octobre 2011.





Ecoutez l'émission Check up Santé sur la télésanté, réalisée par BFM Business qui, pour sa 25ième édition, a donné la parole à Pierre Traineau, Directeur Général du Catel, Pierre Leurent, PDG de VOLUNTIS, Jean-Yves Robin, Directeur général de l'ASIP Santé et Jacques Lucas, Vice-Président du CNOM (par ordre d'intervention).  Diffusion : BFM Business, Check-Up Santé, le 8 octobre 2011.

Pour tout renseignement sur Catel : www.catel.pro, la télésanté : www.portailtelesante.org,
les rencontres des acteurs de la télésanté :
www.journee-telesante.com / www.carrefourtelesante.fr.

Des bilans uro-dynamiques désormais réalisés par des infirmières

"Mesures du débit de la vessie et des pressions urétrales, recherche d'une incontinence d'effort à la toux , ce bilan uro-dynamique jusqu’alors exclusivement réalisé par des urologues peut désormais être assuré  par des infirmières 'expertes d’urologie'. L'élargissement des compétences soignantes vient d'être acté dans un protocole de coopérations entériné par Claude d’Harcourt, directeur général de l’Agence régionale de santé de Haute-Normandie ; une région pionnière en matière d’exercices collaboratifs innovants.

L’initiative portée par les professionnels de santé du CHU-Hôpitaux de Rouen a reçu un avis favorable de la Haute Autorité de Santé qui a tout particulièrement apprécié son influence positive sur l’activité du service.

Tout le monde est gagnant : d’abord les patients car cette nouvelle disposition va réduire les files d’attente et leur permettre d’accéder plus vite aux examens et au traitement de leurs troubles vesico- sphincteriens. Les urologues ensuite, qui grâce cette délégation d’acte vont pouvoir consacrer davantage de temps au suivi et à la relation médicale avec leurs patients. Enfin les infirmières qui vont développer de nouveaux savoirs et de nouvelles expertises.
 
Des infirmières spécialement formées : Le protocole permet une réalisation de l’examen dans des conditions de sécurité et de qualité de prise en charge équivalentes à celui fait par un urologue. Les infirmières 'expertes' ont en effet bénéficié d’une formation de niveau universitaire avec une validation de leur expérience par le Pr Grise, chef du service d'urologie du CHU-Hôpitaux de Rouen. L’analyse des bilans uro-dynamiques est toujours effectuée par les médecins urologues.

Un outil innovant

L’article 51 de la loi HPST stipule que les protocoles de coopération professionnelle autorisent la délégation d’un acte ou d’une activité, exercée dans des circonstances précises à condition notamment de garantir la sécurité des usagers. L’ARS Haute-Normandie soutient ces modes d’exercices collaboratifs innovants qui améliorent l’accès aux soins en région.

Un premier protocole de coopération encadrant la réalisation d’échographies par les manipulateurs en électroradiologie médicale du CHU-Hôpitaux de Rouen a ainsi déjà été signé le 12 septembre dernier. 5 actes sont concernés par ce protocole : écho-doppler artériel et veineux des membres inférieurs ; écho-doppler artériel des troncs supra-aortiques ; échographie abdominale pour bilan d’extension ou surveillance d’une pathologie connue ; échographie de thyroïde.

La réalisation technique de ces actes est confiée aux manipulateurs en électroradiologie médicale expérimentés, l’interprétation des résultats relevant uniquement de la compétence médicale.
La Haute-Normandie est la première région à avoir déjà signé deux protocoles de coopération."

La lettre du Réseau CHU -  N°602 du 13/12/2011

L'informatique sociale restera-t-elle à la porte de l'entreprise ?

Par Christophe Deshayes, Président de Documental.

"Il y a deux mois, une étude IDC tentait de nous convaincre que les DSI constituaient le véritable frein dans la transformation de l'entreprise en entreprise 2.0. Ils y étaient accusés de méconnaître les véritables attentes des utilisateurs en matière d'outils sociaux, persistant à mettre en œuvre des solutions inadaptées à leurs besoins et pratiques. Ce mois-ci, une nouvelle étude du même IDC nous explique que les directions marketing ne voient pas l'intérêt des médias sociaux pour améliorer leur connaissance du client.

De deux choses l'une, soit IDC se perd en conjectures en essayant d'identifier les responsables de la très faible appropriation des outils sociaux par les entreprises, soit IDC ne va pas assez loin et se contente de désigner deux directeurs (parmi les plus faciles à incriminer) dans la longue liste de directeurs, qui pourraient également être interrogés sur leur compréhension des phénomènes numériques et les aspirations de certains utilisateurs.

Dans cette dernière hypothèse, il y a le feu au lac car, selon une récente étude de Cisco, 64 % des jeunes de moins de trente ans comptent aborder, lors d'un prochain entretien d'embauche, la question de la politique de l'entreprise en matière d'outils sociaux. Cette pression sociale est d'ailleurs telle qu'InformationWeek nous alerte : les utilisateurs importent dans l'entreprise leurs réseaux sociaux et surtout leurs pratiques des réseaux sociaux (Bring Your Own Social Network).

La situation serait donc la suivante, les sphères décisionnaires ignoreraient ou se méfieraient de cette informatique sociale trop suspecte de distraction, d'improductivité, d'inutilité voire de subversion et laisseraient ces outils à la porte de l'entreprise tandis que la pression populaire ferait entrer du coup ces outils et ces pratiques par la fenêtre.

On comprend alors que, de même que l'acquisition il y a quelque années d'une île dans l'univers virtuel de Second Life n'a pas transformé les entreprises en entreprises numériques, posséder sa page Facebook ne transformera pas l'entreprise en entreprise 2.0. De là à parler d'une nouvelle arlésienne, il n'y a qu'un pas.."

Biologie : Des examens plus fiables et plus rapides avec la nouvelle plate forme de Diagnostic Biologique Automatisé (DBA)

Plateforme de Diagnostic Biologique Automatisé (DBA) de l’hôpital Saint-Louis (AP-HP). "Plus de 140 types d’examens  biologiques  proposés, 10 000 résultats livrés par jour,  11 automates de haut débit, un fonctionnement non stop 24h sur 24 et 7 jours sur 7… Unique en France, la plateforme de Diagnostic Biologique Automatisé (DBA) de l’hôpital Saint-Louis (AP-HP) est le résultat d’avancées considérables en matière d’organisation, de mutualisation et d’automatisation des analyses de biologie. Grâce à cette chaîne robotisée, les patients disposeront d’un diagnostic plus précoce : les bilans standards de biochimie sont réalisés en 45 mn voire en 40 mn pour les services d'urgences. Et 80% des résultats des analyses sont disponibles en moins d'une heure.

Cette installation présente bien d’autres avantages : la diminution des délais d’attente dans des conditions optimisées et homogènes de traçabilité, de sécurité et de qualité analytique. Quant aux analyses, elles sont effectuées sur des quantités de prélèvements beaucoup plus faibles, ce qui diminue aussi le nombre de tubes prélevés par patient.

La plateforme DBA  mutualise l’ensemble des activités automatisées de Biologie pour des prélèvements de Biochimie, Hématologie et Hémostase, Virologie, Immunologie et Pharmacologie. Elle intègre l’accueil centralisé de Biologie ainsi que l’arrivée du réseau de transport interne des prélèvements qui se fait par pneumatique (réseau de tubes à air comprimé). Elle organise l’enregistrement et le tri de tous les prélèvements, et assure les relais informatiques avec les systèmes d’information des différents laboratoires de l’hôpital pour la transmission des fiches patients et des résultats d’analyse.

De la réorganisation des locaux à la réalisation des travaux, de la mise en place du réseau de transport des prélèvements par pneumatique à l’implantation des automates et des systèmes d’information, ce projet piloté  par le Dr Dominique Vitoux,  a été conçu  avec les cadres de laboratoires , il a également impliqué des agents, des techniciens, des biologistes et des chefs de service de toutes les disciplines de Biologie.

Lors de l’ inauguration de la plateforme lundi 7 novembre 2011, Mireille Faugère, Directrice générale de l’AP-HP s’est engagée à 'maintenir et développer une biologie hospitalo-universitaire innovante et de qualité, en lien avec la recherche et ce, dans un contexte en forte évolution marqué par la réforme de la biologie médicale définie par l’ordonnance du 13 janvier 2010'."

Source : La lettre du Réseau CHU - n° 601 du 06/12/2011

Des scientifiques de l’Université de Constance en Allemagne lèvent le voile sur le mystère de la régénération des membres.

"Après des années de recherches, des scientifiques de l’Université de Constance, en Allemagne, ont enfin découvert comment certains animaux peuvent régénérer des membres amputés ou des organes endommagés. Des travaux de recherche déployés dans le passé ont démontré chez ces espèces l’utilisation d’un acide particulier, permettant de faire repousser certaines parties de leur corps. Toutefois, encore personne n’avait encore identifié le mode de fonctionnement de ce processus.
Pour percer ce mystère, l’équipe de chercheurs a étudié un des plus grand maître dans l’art de la régénération : le poisson zèbre. Ce spécimen vivant des les eaux douces des zones tropicales est en effet capable de reformer ses membres ou même les muscles de son cœur suite à une altération conséquente. Le protocole a consisté à suivre consciencieusement le cycle d’une substance appelée acide rétinoïque au cours du processus de repousse d’une nageoire. 
Après avoir procédé à l’ablation d’un des ailerons du poisson zèbre, les scientifiques ont constaté une fermeture de la plaie réalisée grâce à de multiples couches de tissus. Cet amas de cellules non différenciées, appelé blastème, est la base permettant la construction du nouveau membre. Les résultats de l’étude montrent que l’animal utilise une astuce génétique spéciale, contrôlant la production d’acide rétinoïque dans l’objectif de générer le blastème.
'C'est un énorme succès pour nous. Jusqu'à présent, personne n'avait vraiment identifié la fonction réelle de cet acide' concède à The Local Gerrit Begemann, directeur de l’étude. La substance clé produite par les animaux, y compris les humains, à partir de la vitamine A est capable d’activer les gènes nécessaires à la régénération. Il faudra toutefois encore un certain temps avant que cette nouvelle découverte puissent évoluée vers d’éventuelles applications adéquates à l’Homme. 'Le problème est que l’humain est incapable de régénérer les tissus. C’est un fait que nous cherchons à présent à élucider' conclut le chercheur."

http://www.maxisciences.com/r%E9g%E9n%E9ration/le-mystere-de-la-regeneration-des-membres-enfin-elucide_art19216.html#

Japon : les recherches sur les cellules souches avancent


Japon : un centre spécialisé dans les cellules souches iPS


Fin novembre 2011, le Pr Yamanaka, scientifique de l'université de Kyoto, à l'origine de la découverte des cellules souches iPS* (Cf. Synthèse de presse du 6/12/07), a annoncé la prochaine "ouverture d'un département spécialisé dans ce type de cellules" à l'hôpital de l'université, grâce auquel les scientifiques espèrent faciliter "les prélèvements de cellules sur les patients" et ainsi "accélérer le développement des traitements pour les maladies incurables".
Même si le Center for iPS Cell Research and Application effectue déjà aujourd'hui de nombreux travaux avec l'aide des scientifiques de l'hôpital de l'université, c'est la première fois qu'un centre est dédié aux cellules iPS au sein d'un établissement hospitalier.

Le nouveau département sera sous la direction du pédiatre Heike Toshio et divisé en deux sections : la première, "iPS Saibu Gairai", informera les patients et prélèvera des cellules de peau de patients atteints de certaines maladies comme le cancer ou de l'Alzheimer. La seconde sera dédiée au perfectionnement des procédés de sélections des cellules iPS et au développement des traitements. Enfin, une banque de cellules pluripotentes induites mettra à la disposition des chercheurs des lignées de cellules, notamment pour la recherche sur les mécanismes de cancerisation.

Le Pr Yamanaka explique que ce département, unique en son genre, constitue un pas supplémentaire vers l'application clinique des cellules iPS.
*les cellules iPS ou cellules souches pluripotentes induites sont obtenues suite à la reprogrammation génétique de cellules somatiques adultes. Ces cellules iPS possèdent les mêmes propriétés que les cellules souches embryonnaires, comme la capacité à se différencier en n'importe quel organe.
Bulletins électroniques  25/11/11
http://www.genethique.org/revues/revues/2011/D%C3%A9cembre/02_12_11.html