Merci de ne PAS poster de messages concernant la vente d'un organe et comportant des coordonnées téléphoniques, e-mail, etc. La loi française interdit la vente d'organes.

Un stent pour limiter la rechute d’anévrysme cérébral

"Le simple ajout d’un stent lors du traitement endovasculaire d’un anévrysme artériel cérébral permet de réduire très significativement le risque de récidive. Ce qu’a constaté une équipe de l’université Johns Hopkins (Baltimore), Alex Coon et coll.

L’équipe a évalué à deux ans 90 patients traités par la pose d’un coil (une bobine) en platine dans leur anévrysme cérébral, entre mai 1992 et mars 2009. Un caillot se crée autour du paquet métallique obstruant la poche anévrysmale. Trente d’entre eux ont, en plus, bénéficié de la pose d’un stent. Son but est de maintenir la lumière du vaisseau, tout en tassant le coil dans la poche de l’anévrysme.

Au terme du suivi, les Américains ont relevé 15 % de récidive dans le groupe traité par stent + coil, contre 40 % dans le groupe coil seul. Le taux de complications était similaire entre les deux techniques."

Dr G. B.
lequotidiendumedecin.fr 28/07/2011

"Journal of Neurointervention Surgery", juillet 2011.

NB : cela permet de faire baisser le nombre d'accidents vasculaires cérébraux - AVC - qui peuvent conduire à un état de "mort encéphalique" (potentiel donneur d'organes) ...

Impact of timing of renal replacement therapy initiation on outcome of septic acute kidney injury

"Sepsis is the leading cause of acute kidney injury (AKI) in critical patients. The optimal timing of initiating renal replacement therapy (RRT) in septic AKI patients remains controversial. The objective of this study is to determine the impact of early or late initiation of RRT, as defined using the simplified RIFLE (risk, injury, failure, loss of kidney function, and end-stage renal failure) classification (sRIFLE), on hospital mortality among septic AKI patients."

READ FURTHER

Source:
http://ccforum.com/content/15/3/R134

A Nantes, une fillette bénéficie d’un cœur artificiel

"Anaïs, 8 ans, souffre d’une cardiomyopathie dilatée qui mettait ses jours en danger. Hospitalisée d'urgence en avril 2011, elle a pu attendre une greffe de cœur pendant trois semaines grâce un système d'assistance cardiaque mécanique. Aujourd'hui la fillette se porte bien et a pu quitter le CHU pour son domicile de La Rochelle. En septembre, comme tous les enfants de son âge, elle reprendra le chemin de l'école.

Première au CHU de Nantes

Chirurgie lourde, l'assistance cardiaque mécaniques nécessite la présence d'équipes spécialisées et formées. Les équipes du CHU de Nantes du Pr Véronique Gournay, cardiopédiatre, du Dr Jean-Marc Dejode, réanimateur pédiatrique et du Pr Olivier Baron, chirurgien thoracique et cardio-vasculaire ont décidé d'installer ce système en mai dernier sur Anaïs, après l'échec des traitements médicamenteux.

Ce dispositif d'assistance cardiaque offre un sursis avant d'obtenir une greffe de cœur compatible. Composé d'une pompe externe, il simule le cœur auquel il est relié par des canules.

Grâce à lui Anaïs a bénéficé d'un sursis avant la greffe de cœur compatible. Celle-ci était réalisée avec succès 3 semaines plus tard. Aujourd'hui la fillette va bien et a retrouvé les siens à La Rochelle.

Appel au don d'organes

Le grand public doit rester sensibilisé au don d'organes car les besoins pour les transplantations cardiaques en pédiatrie sont importants. Comme le rappelle Michel Videcoq, responsable de la coordination des prélèvements d'organes et de tissus au CHU, 30% des enfants inscrits sur liste d'attente décèdent, faute de greffon."

Contact : CHU Nantes
Sandrine Delage,
Service Communication.
5 allée de l'île Gloriette
44093 Nantes cedex 1
Tel : 02 40 08 71 80
Email : direction.communication@chu-nantes.fr
 Site : http://www.chu-nantes.fr/
Standard : 02 40 08 33 33

Commentaire : on oublie de dire que, hélas, l'espérance de vie d'un enfant greffé du coeur ne rejoint jamais l'espérance de vie dite "normale" ... et que la micropompe à débit permanent remplacera un jour - peut-être pas si lointain - la grosse machine invasive et moyen-âgeuse appelée ici "coeur articifiel" qui ne sert qu'à attendre une greffe ("bridge to transplantation", disent les Anglo-Saxons), tandis que la microturbine à débit permanent permettra justement d'éviter la transplantation cardiaque à des enfants ... on le fait déjà pour des adultes, depuis 2004 ... D'autre part, la transplantation, c'est la transplantation rénale sur gens âgés, pas la transplantation cardiaque ... Cela, on se garde bien de le dire au grand public ... On lui parle du plus spectaculaire et du plus émouvant, et non des besoins les plus fréquents (des greffons rénaux pour des gens déjà âgés ...) Sur 15.000 patients en attente de greffe en 2010, les deux tiers attendaient un rein ... L'âge moyen du "donneur" d'organes est de 50 ans ... Eh oui ... 359 greffes cardiaques en 2009 ... on est loin de pouvoir couvrir le "marché" de l'insuffisance cardiaque par la greffe cardiaque !

Conclusions :
1) la greffe cardiaque n'est pas la réponse à la question de savoir comment traiter l'insuffisance cardiaque, dont le traitement passe par d'autres solutions (entre autres : microturbine à débit continu chez les adultes).
2) On met ici le doigt sur un biais dans le discours public sur le don d'organes : on joue sur les bons sentiments du public pour promouvoir le don d'organes. Si on était plus honnête, on réclamerait des reins pour gens déjà âgés (voir les chiffres du rapport d'activité prélèvement et greffe de l'Agence de la biomédecine) ... C'est certes moins spectaculaire que de réclamer des coeurs pour fillettes et garçonnets de 8 ans ... mais cela correspond bien plus à LA REALITE.

"The transplant abuse problem in China"

THE TRANSPLANT ABUSE PROBLEM IN CHINA :

"An interesting presentation from international Human Rights Lawyer David Matas. Given at Humbold University, Berlin, 19 July 2011."

Wilhelm H. Ludwig
Member of the International Society for Human Rights (ISHR)
http://www.ishr.org/http://www.igfm.de/ – http://www.menschenrechte.de/ –

Member of the Society for Threatened Peoples – www.gfbv.de (German website)
c/o Streitbergstrasse 93a, D 81249 Munich/Germany

Phone: +49 (0)89 897 01 081; Fax: +49 (0)89 871 39 357; E-Mail:
whludwig@t-online.de

Chine : Pékin fait commerce des organes de ses condamnés à mort

"D'après le quotidien Maariv daily, la Chine est devenue la destination numéro 1 des ressortissants israéliens en quête désespérée d'une transplantation. Les autorités chinoises font commerce des organes des condamnés à mort et pratiquent des prix défiants toute concurrence, explique le journal israélien.

Une transplantation coûterait en Chine 30% moins cher qu'en Colombie, Bulgarie, Russie et Afrique du Sud, ou ce macabre commerce semble également fleurir. 'En outre, le service est excellent car l'Etat contrôle toute la filière : les organes viennent de condamnés à mort qui appartiennent à l'Etat et les transplantations se font sous contrôle national.' analyse Amos Canaf, président de l'association israélienne des transplantés rénaux. Les autorités chinoises récupèrent les organes des condamnés à mort et les vendent officiellement aux plus offrants."

Source :
http://site.abolition.fr/fr/actualites/chine-p%C3%A9kin-fait-commerce-des-organes-de-ses-condamn%C3%A9s-%C3%A0-mort

Stelarc : un artiste adepte du transhumanisme

Voici e-Rimbaud, l'ancêtre du transhumanisme : un artiste australien, Stelarc

(une vidéo de BlueMan - Divers sur Ubest1.com)

"Stelarc : un artiste dégénéré et pervers, adepte du ténébreux transhumanisme - une vidéo de BlueMan - Divers sur Ubest1.com"

Les termes de "dégénéré et pervers" sont sans doute excessifs ...

http://www.ubest1.com/?page=video%2F17604

Télémédecine et neurologie en Franche-Comté

CHU Besançon, lundi 27 juin 2011 - "Avec plus de 4 500 accidents vasculaires cérébraux (AVC) par an, la Franche-Comté est une région de France largement touchée par cette pathologie. La rapidité de la prise en charge initiale et de la rééducation est déterminante pour diminuer le risque de séquelles ou de décès. Le réseau des Urgences Neurologiques de Franche-Comté (RUN-FC) a ainsi développé des outils de télémédecine pour que les neurologues, neurochirurgiens et radiologues du CHRU de Besançon disposent d’une solution complète de diagnostic à distance. Ils diagnostiquent et traitent ainsi les AVC et les autres urgences neurologiques, en concertation avec les urgentistes de dix hôpitaux de Franche-Comté.

Le praticien de l’équipe neurologique se connecte via Internet sur un site dédié et entre en contact avec l’urgentiste et son patient en moins d’une minute. Les caméras haute définition sont manipulées depuis le CHRU et permettent de visualiser le patient de façon nette et dynamique. Le praticien dialogue à distance avec le patient, consulte son imagerie médicale et s’entretient avec l’urgentiste pour décider de la meilleure prise en charge de l’AVC. L’équipe neurologique dispose alors, grâce à la télémédecine, de toutes les informations pertinentes pour qualifier l’atteinte neurologique et décider d’une thérapeutique.

Depuis 2002, 15 000 patients ont été pris en charge par télémédecine et le recours à cette technologie a permis de diminuer de moitié le nombre de transferts de patients vers le CHRU. En 2010, 70 cas d’AVC ont été traités par thrombolyse téléassistée.

Les Prix Hit Paris récompensent les équipes qui contribuent à la modernisation de leur organisation ou à la modernisation du système de santé et de l'offre de soins grâce aux Systèmes d'Information en Santé.

La première édition française des prix Health Information Technology (HIT), dans la catégorie télémédecine, a décerné le premier prix au RUN-FC que coordonne le Pr Thierry Moulin."

[La plupart des patients en état de "mort encéphalique", donc potentiels donneurs d'organes, se retrouvent dans cet état suite à un AVC, et non suite à un accident de la route, contrairement à une croyance répandue dans le grand public, Ndlr.]

Contact :
CHU Besançon
Sophie Muraccioli,
Service de Communication.
2 Place Saint-Jacques
25030 Besançon cedex
Tel : 03 81 21 86 26
Email : smuraccioli@chu-besancon.fr
Site : http://www.chu-besancon.fr/
Standard : 03 81 66 81 66

Source :
La Lettre du Réseau CHU n° 581 du 19/07/2011
http://www.reseau-chu.org/les-articles/article/article/telemedecine-et-neurologie-en-franche-comte/

Une nouvelle patiente pour une greffe des tissus composites de la face à Amiens ?

Pas-de-Calais : une fillette défigurée par un bull-terrier

"Le Don d'organes : promesses et menaces"

N° 53

Printemps 2011
Le don d'organes, promesses et menaces
Dossier : De l'engagement social catholique

"LES TRANSPLANTATIONS D’ORGANES représentent un progrès médical considérable, mais leur évolution induit certaines questions graves d’ordre éthique et juridique. S’agissant des greffes d’organes prélevés sur des donneurs en état de mort encéphalique (95 % de l’activité de prélèvement en France), les interrogations portent sur le recueil du consentement du défunt et les modalités de constat de la mort, le questionnement éthique redoublant avec l’autorisation récente par les pouvoirs publics du prélèvement chez des personnes en état d’arrêt cardiaque. Concernant les prélèvements par donneurs vivants et le don croisé d’organes conçu pour neutraliser les problèmes d’incompatibilité (5% de l’activité), d’autres problèmes sont posés : les risques de dépendance psychologique entre receveur et donneur, les risques de pression affective ou familiale et les risques de dérive financière vers une forme de commercialisation du don."

Le don d’organes, promesses et menaces
PRELEVEMENT D’ORGANES : UN NOUVEAU DEFI BIOETHIQUE

PIERRE-OLIVIER ARDUIN — "L’évolution des transplantations d’organes induit de graves questions éthiques et juridiques. S’agissant des greffes d’organes prélevés sur des donneurs en état de mort encéphalique, les interrogations portent sur le recueil du consentement du défunt et les modalités de constat de la mort."

L’ALTRUISME DU DON D’ORGANES PAR DES PERSONNES VIVANTES

Mgr JACQUES SUAUDEAU — "Les transplantations d’organes provenant de donneurs vivants est riche d’immenses promesses médicales, pouvant compenser les limites posées par les dons post-mortem. Toutefois, ce type de don n’est pas sans risque pour le sujet donneur, et des questions sont posées par la liberté parfois relative de son consentement informé."

Source :
http://www.libertepolitique.com/la-revue-liberte-politique/76/6900

Première greffe mondiale des deux jambes

"Le chirurgien Pedro Cavadas avait déjà réalisé, en 2009 à Valence, la toute première greffe de langue et de mâchoire". Crédits photo : JOSE JORDAN/AFP

"Une équipe espagnole a transplanté un patient amputé pour lequel les prothèses n'étaient pas adaptées. Dans la concurrence acharnée que se livrent les équipes de chirurgiens orthopédistes dans le monde, l'Espagne vient de marquer un point. Pour la première fois, des médecins ont greffé deux jambes à un patient d'une vingtaine d'années prénommé ­Hakim. Il avait été amputé à mi-cuisse suite à un accident et ne pouvait se déplacer qu'en fauteuil roulant. L'intervention qui s'est déroulée à l'hôpital universi­taire La Fe, à Valence, a commencé dimanche et s'est achevée lundi matin. Elle a nécessité la présence de plus de 35 médecins, infirmières et assistants.

Pedro Cavadas, le chirurgien qui a réalisé la greffe, est très connu dans le microcosme chirurgical. Aujourd'hui âgé de 46 ans, il avait, en 2008, réalisé la première double greffe de bras. C'est donc un pionnier de ce type d'interventions. Dans le monde, des médecins avaient déjà tenté de greffer des membres inférieurs, sans succès. Il s'agissait notamment d'une enfant née avec une sœur siamoise au Canada.

'Quand on est amputé des cuisses des deux côtés, il est très difficile de vivre avec des prothèses, explique le Dr Noël Martinet, spécialiste de médecine physique et de réadaptation à Nancy. Car on consomme beaucoup d'énergie à marcher de la sorte. Ces patients ont peu d'endurance et ne sont pas capables de franchir un trottoir sans canne anglaise.' Le Pr Jean-Michel Dubernard, qui avait, en 2000, réalisé la première double greffe bilatérale des mains et des avant-bras à Lyon, se montre très enthousiaste. La question dans le cas de ce patient espagnol est de savoir s'il va réussir à s'approprier des jambes qui ne sont pas les siennes et faire en sorte qu'il ne boite pas. Si le Pr Dubernard estime que ce type de greffe 'mérite d'être essayé' et qu'il s'agit d'une 'innovation intéressante', ses confrères sont beaucoup plus réservés. 'Certes, la prouesse technique est belle, estime le Dr Thomas ­Bauer, chirurgien orthopédiste à l'hôpital Ambroise-Paré (Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine). Mais il est plus compliqué de greffer un visage que des jambes! Le vrai problème est de voir si le patient va pouvoir s'en servir. D'accord, il a maintenant des jambes mais reste à savoir s'il ne va pas les utiliser comme des prothèses.'

Étape critique

À la différence de la greffe du membre en dessous du genou, la transplantation de la cuisse signifie notamment le raccordement du nerf sciatique qui donne la sensibilité à la jambe. En d'autres termes, pour pouvoir remarcher, le patient ne devra pas avoir de séquelles motrices. 'S'il ne commande pas bien son pied, le patient restera en fauteuil roulant, ajoute le Dr Bauer. Rendez-vous dans un an ou un an et demi pour étudier les premiers résultats.' Le Pr Laurent Lantiéri qui avait réalisé à l'hôpital Henri-Mondor (Créteil, Val-de-Marne) la première greffe du visage et des deux mains sur un même patient grièvement brûlé, en 2009, est encore plus réservé. 'Je suis très circonspect, confie-t-il. C'est très différent de transplanter un membre supérieur ou un membre inférieur. Avec les jambes, la consolidation est beaucoup plus longue. Et puis surtout, on ne s'appuie pas sur une main!' Pour lui, cette opération se résume à rebrancher un gros nerf, une grosse artère, une grosse veine. 'Techniquement, ce n'est pas un problème. La question est que va-t-il se passer après? Aujourd'hui, il est trop tôt pour le savoir même si on commence à rentrer dans une zone de turbulences. Il faudra voir dans quinze jours si l'étape critique est passée, puis attendre six mois pour la consolidation et un an avant de se prononcer sur le succès de l'opération.' Dans tous les cas, le patient ne devrait pas remarcher avant une bonne année.

En France, on a dénombré 8000 amputations des membres inférieurs en 2010. Cette greffe relance le débat sur les transplantations 'innovantes'. Le Pr Dubernard déplore les freins que connaît la France dans ce type d'intervention. 'On n'est pas aidé! On est même freiné. Nous vivons dans un système qui n'aime pas l'innovation, que ce soit l'administration ou les médecins qui ne voient pas l'intérêt de la greffe par rapport aux prothèses. Du coup, nous nous faisons doubler par les Espagnols et les Polonais qui ont les meilleures équipes de chirurgie de la greffe. Aux États-Unis, on fabrique des cornées, des vagins artificiels. Ici rien', regrette-t-il."

Par Anne Jouan
http://www.lefigaro.fr/sante/2011/07/12/01004-20110712ARTFIG00619-premiere-greffe-mondiale-des-deux-jambes.php

"Surgeons in Spain have performed the first-ever two-leg transplant, researchers announced yesterday"

"The patient lost both of his legs above the knee in an accident, according to news reports. There are many risks to such a complex operation, including that the patient's body could reject the limbs. But the researchers say the patient may walk again in a little more than half a year if his rehabilitation goes well.

'I think it’s a significant step. It's a landmark event,' said Dr. David Levi, a professor and transplant surgeon at the University of Miami Miller School of Medicine, who was not involved in the operation. 'It really is the cutting edge of clinical transplantation,' Levi said.

Based on past successes in hand and forearms transplants, 'There's the potential for a remarkably good outcome,' Levi said.

But a long road ahead remains, Levi said. Even if the patient does not experience major complications, it could take years before the limbs are functional, he said. We asked Levi a few questions about this operation.

Q: What are the challenges to the patient?
A: The operation is major, requiring the connecting of bone, nerves and muscle. The patient will have to undergo a long period of physical therapy and rehabilitation before the limbs are functional, Levi said.

Even though the nerves are physically connected, it will take months to years for the nerves to regain the ability to send signals to the brain and for the patient to have feeling and movement in his legs, Levi said.

In addition, the patient will need to be on immunosuppressive drugs for the rest of his life so that the limb is not rejected.

Q: How does a leg transplant compare to an arm transplant?
A: Arm transplants and leg transplants are similar, and doctors can use arm transplants as a model for what might happen after a leg transplant, Levi said. But there are some unique challenges to leg transplants. For one, the nerves in the legs are physically longer than the nerves in the arms. That means it will take longer for the nerves in the legs to heal, Levi said.

In addition, a patient will have to learn to use both legs together, as is needed for walking, and the legs will need to be strong enough to bear the body's weight.

Q: This is the first double leg transplant — why now?
A: A leg transplant is not really considered a " life-saving transplant," Levi said; it is done to improve a patient's quality of life. That means the technology has to be good enough so that benefits to the patient will outweigh the risks, he said.

'You can't tolerate having an operation that has lots of complications,' Levi said. 'You can't justify that if it's not really to save their lives, unless you really have improved everything to the point where those risks are pretty low,' he said.

'The science and the medicine of these types of transplants has to move forward very, very careful so we don’t do the wrong thing,' Levi said.

In addition, there are alternative options for amputees. 'There are fantastic prosthetics available,' Levi said. That's why it's very important to select the right patients for an operation like this, he added. In this case, the patient had both legs amputated above the knee, a situation that would make it much harder for the patient to walk with prosthetics, Levi said.

Q: Do you think the patient will walk again?
A: When arm and forearm transplants are done correctly, meaning patients are carefully selected and undergo a through rehabilitation process, 'They have done remarkably well,' Levi said. The amount of function patients gain in their arm is close to normal, he said.

These positive results provide hope for the double-leg transplant patient, Levi said. It is 'definitely possible' that the double-leg transplant patient will to be able to walk again, but this could take years, he said."

http://www.msnbc.msn.com/id/43729449/ns/health-health_care

Spanish doctors prepare for first double leg transplant

"Dr Pedro Cavadas will head the team in charge of the surgery The world's first double leg transplant will happen once a donor is found, Spain's health ministry has announced.

A man who lost his legs in an accident, and who cannot use prosthetic limbs, will be the recipient.

A double-arm transplant was carried out in Munich in 2008, but no-one has yet received a leg transplant.

The doctor leading the leg transplant team, Pedro Cavadas, performed Spain's first double-hand transplant in 2006.

That operation took place at the Hospital de la Fe in Valencia, where the leg transplant will also be carried out. The announcement was made at an international conference in Madrid, called the 'Last frontiers of transplant operations'.

The leg operation was approved in May by the ministry's transplant commission.

Spain's health minister, Leire Pajin, also announced the approval of Spain's fourth face transplant at the conference.

This operation will also be carried out by Dr Cavadas, who is hailed in the Spanish media as a 'miracle doctor'.

The world's first full facial transplant was carried out in Spain earlier this year by a different surgeon, Joan Pere Barret.

'Transplants of hands, arms or faces from dead people were science fiction just a decade ago and today they are a splendid reality at our hospitals,' said the director of Spain's National Organisation of Transplants, Rafael Matesanz, at the opening of the conference.

A spokeswoman quoted by the Agence France Press news agency said the leg transplant operation could take place in two or six months, depending on when a suitable donor was found."

First transplants

1998 - the world's first forearm transplant
2000 - first double-hand transplant
2002 - first womb transplant
2005 - first partial face transplant
2008 - first double-arm transplant
2010 - first full facial transplant

Source:
http://www.bbc.co.uk/news/world-europe-11776533 (Nov. 10, 2010)

First ever double leg transplant

"Doctors in Spain have carried out the world's first double leg transplant, giving new lower limbs to a patient who lost both legs at mid-thigh in an accident.
The Valencia regional government said yesterday that the surgical team was led by Dr Pedro Cavadas, who in 2009 carried out Spain's first face transplant.

The statement said the operation, at La Fe hospital in Valencia, was extremely complex.

'Today we can say a landmark has been reached,' said Dr Rafael Matesanz, director of the National Transplant Organisation.

Another official said the operation began on Sunday night, and lasted about 13 or 14 hours. The official said that if the limbs are rejected, it would happen immediately.

The operation was approved in 2010 and since then, doctors have been waiting for legs to be donated. No information was given on the donor or the recipient."
http://www.independent.co.uk/news/world/europe/first-ever-double-leg-transplant-2312231.html

Un homme se fait greffer deux jambes

"Une greffe de deux jambes a été réalisé lundi 11 juillet 2011 en Espagne par le docteur Pedro Cavadas et son équipe : il s’agit d’une première mondiale. Le bénéficiaire, ayant perdu ses deux jambes dans un accident, était obligé de se déplacer en fauteuil roulant, les prothèses ne s’adaptant pas à son cas.

L’Organisation nationale des greffes (ONT) avait donné, en mai 2011, son accord pour la réalisation de cette greffe. Son directeur, Raphael Matesanz, souligne la difficulté de ce type d’opération qui nécessite la réunion de nombreux critères comme, notamment, la compatibilité de groupe sanguin entre le donneur et le bénéficiaire.

Le docteur Pedro Cavadas avait déjà effectué, en 2008, la première double greffe de bras en Espagne, et, en 2009, la première greffe de visage dans ce pays."

Le Figaro.fr 11/07/2011 – Libération.fr 11/07/2011 – Ouest-France.fr 11/07/2011 – 7sur7.com 11/07/2011

"Deux jambes greffées à un amputé en Espagne" - lequotidiendumedecin.fr 12/07/2011

"Un homme qui avait été amputé des deux jambes dans un accident a bénéficié entre dimanche et lundi en Espagne d’une double greffe de jambes. Le niveau très haut situé de l’amputation ne permettait apparemment pas de l’appareiller. L’intervention, qui est présentée comme une première mondiale, a été réalisée par l’équipe de Pedro Cavadas, chirurgien espagnol qui s’est déjà distingué en réalisant, en 2008, la première double greffe de bras en Espagne puis, en 2009, la première greffe du visage en Espagne.

Cette greffe de jambes était programmée depuis longtemps. Le 16 novembre, le ministère espagnol de la Santé avait donné son autorisation. En mai, l’Organisation nationale des transplantations avait donné son feu vert."

Le Sauvetage Tour 2011 sur les plages de France du 12 juillet au 9 août

"Pour la 3ème année consécutive, l’Association RMC/BFM organise le Sauvetage Tour Eté en partenariat avec les Sauveteurs en Mer SNSM et avec le soutien de Philips et de la Fondation CNP Assurances.
Placé sous le Haut patronage de Madame Jeannette Bougrab, Secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, chargée de la Jeunesse et de la Vie associative, le Sauvetage Tour Eté est une opération de sensibilisation du grand public aux gestes de premiers secours et à l’utilisation simple mais vitale des défibrillateurs.

Le Sauvetage Tour Eté 2011 fait escale sur 11 plages de France du 12 juillet au 9 août.

Sur chacune des plages, des ateliers de démonstration sont mis en place et des activités ludiques, gratuites et ouvertes à tous sont proposées aux vacanciers afin de les sensibiliser aux gestes de premiers secours.

Objectif : contribuer à une meilleure information de la population pour sauver chaque année des milliers de vies.

Pour Isabelle Weill, présidente de l'Association RMC/BFM, "l’action sur le terrain est fondamentale. Il faut faire œuvre de pédagogie en montrant ces gestes simples, à la portée de tous, qui peuvent sauver des vies. Le défi est de taille. On a 40 000 morts par an en France d'arrêt cardiaque. Avec une meilleure information de la population et davantage de défibrillateurs installés dans les lieux recevant du public, on pourrait sauver 4 000 vies chaque année. C’est pour cela qu’on mène cette action sur les plages et qu’on mobilise les élus autour de cet enjeu de santé publique".

Les étapes du Sauvetage Tour :
12 juillet : Paris (sur le parvis de la Cathédrale Notre-Dame)
13 et 14 juillet : Boulogne-sur-Mer (au niveau du pôle-plage, à côté de l’aire de jeux pour les enfants)
15 et 16 juillet : Fort-Mahon Plage (sur l’Esplanade de la plage, face au poste de secours)
19 et 20 juillet : Houlgate (sur la plage, face au casino)
21 et 22 juillet : Erquy (le 21 juillet sur la Plage de Caroual et le 22 juillet sur la Plage du Centre)
23 et 24 juillet : Carnac (sur la plage, à côté du poste de secours numéro 1)
27 et 28 juillet : La Baule (sur la plage, au niveau de la piscine municipale)
29 et 30 juillet : Saint-Palais-sur-Mer (sur la plage de la Grande-Côte)
2 et 3 août : Biscarrosse (sur la plage centrale)
5 et 6 août : Palavas-les-Flots (le 5 août sur la Plage des Coquilles et le 6 août sur la plage de l’Hôtel de Ville)
8 et 9 août : La Croix Valmer (sur la Plage du Débarquement)

Pour plus d’informations : http://www.facebook.com/l/xAQCV3JWeAQBbg96WmBqfdxmNwPgPHfXq5CBapHGugZj5uQ/www.sauvetagetour.fr

La loi de bioéthique est parue au "Journal officiel"

Le Quotidien du Médecin 11/07/2011

"La loi bioéthique relative au don, à l’utilisation des éléments produits du corps humain, à l’assistance médicale à la procréation (AMP) et au diagnostic prénatal est parue le 8 juillet au 'Journal officiel'.

Le projet de loi, qui révise le texte de 2004, a été adopté définitivement le 23 juin par le Sénat, en commission mixte paritaire. Peu de changements ont finalement été entérinés. La recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires reste, par principe, interdite (le moratoire pour les dérogations a toutefois été suspendu). Le don de gamètes reste anonyme mais le (ou la) donneur(se) peut ne pas avoir procréé. 'Il se voit alors proposer le recueil et la conservation d’une partie de ses gamètes ou de ses tissus germinaux en vue d’une éventuelle réalisation ultérieure, à son bénéfice', d’une AMP. Le transfert d’embryon post-mortem est toujours interdit et l’AMP reste réservée aux couples qui souffrent d’infertilité médicale (sans qu’une condition de stabilité soit requise). L’information aux femmes enceintes est renforcée dans le cadre du diagnostic prénatal. Le don d’organes entre vifs est élargi à 'toute personne pouvant apporter la preuve d’un lien affectif étroit et stable depuis au moins deux ans avec le receveur'. En cas d’incompatibilité entre le donneur et le receveur, ceux-ci peuvent se voir proposer 'le recours à un don croisé d’organes'. (1)

La loi fera l’objet d’un nouvel examen d’ensemble par le Parlement dans un délai maximal de sept ans et l’Agence de la biomédecine doit établir, chaque année, un rapport d’activité."

(1) Un échange de reins de couple à couple : soit le couple A et B, et le couple C et D.  Il n'y a pas de compatibilité dans le couple entre donneur et receveur, mais il s'avère que A est compatible avec C et B avec D ... A, au lieu de donner son rein à B, va le donner à C. En échange, D, qui n'est pas compatible avec C, va donner son rein à B.

La mère des cellules souches de moelle est identifiée

"Pour la première fois depuis la découverte des cellules souches il y a cinquante ans, des chercheurs ont réussi à isoler une cellule souche hématopoïétique humaine (CSHh) dans sa forme la plus pure : une cellule souche unique capable de régénérer tout le système sanguin entier ; cette cellule est reconnaissable par le marqueur CD49f. Cette avancée ouvre la voie à une meilleure exploitation du pouvoir thérapeutique des cellules souches.


Jusqu’ici, la biologie des cellules souches hématopoïétiques (CSH) humaines restait mal comprise en raison de la rareté de ces cellules et du manque de méthode pour isoler les CSH des progéniteurs multipotents (PMP), afin d’obtenir des populations pures pouvant être analysées sur le plan biologique et moléculaire.

Dans une étude publiée par 'Science', Notta, Dick et coll. ont réussi à purifier les CSHs, séparant les CSHs des PMPs. Ils révèlent que la cellule CSH peut être reconnue par le marqueur spécifique CD49f, une molécule d’adhésion exprimée à la surface des CSHs.

'Cette découverte signifie que nous avons maintenant une feuille de route de plus en plus détaillée du système de développement des lignées cellulaires sanguines humaines, incluant la cellule souche tant recherchée', déclare le Pr John Dick (University of Toronto, Canada). 'Nous avons isolé une cellule unique qui produit toutes les branches du système sanguin, ce qui est essentiel pour maximiser le pouvoir potentiel des cellules souches dans un plus grand nombre d’applications cliniques.'

'Depuis le commencement de la recherche scientifique sur les cellules souches, les chercheurs ont été en quête de l’insaisissable filon mère – la cellule souche pure et unique qui pourrait être contrôlée et multipliée en culture avant la transplantation chez un patient. Récemment, les chercheurs ont commencé à exploiter les cellules souches trouvées dans le sang du cordon ombilical ; cependant, pour de nombreux patients, un échantillon d’un donneur unique n’est pas suffisant. Ces nouveaux résultats représentent un pas majeur pour produire des quantités suffisantes de cellules souches afin d’élargir leur usage clinique et de réaliser ainsi les promesses de la médecine régénérative pour les patients.'"

Le Quotidien du Médecin, 11/07/2011, Dr VÉRONIQUE NGUYEN, "Science" 8 juillet 2011, Notta et coll.

Première mondiale : greffe de trachée artificielle (Suède, Italie, UK)

Une excellente nouvelle : plus besoin de prélever une trachée sur un "donneur" en état de mort encéphalique (coma dépassé) ... Cette nouvelle technique, c'est l'avenir ... Bravo aux équipes chirurgicales qui ont réalisé cet exploit en Suède ! Grâce aux nanotechnologies, il sera possible, dans le futur, d'utiliser cette même technique pour d'autres organes et tissus ... Plus de "donneur", plus de risque de rejet, plus de lourd traitement immunosuppresseur (anti-rejet) que le patient greffé doit prendre à vie, et ayant de redoutables effets secondaires : cancer, diabète, insuffisance rénale ...

Surgeons carry out first synthetic windpipe transplant - By Michelle Roberts, Health reporter, BBC News, in Stockholm.

The replacement windpipe was grown in the lab.

"Surgeons in Sweden have carried out the world's first synthetic organ transplant. Scientists in London created an artificial windpipe which was then coated in stem cells from the patient. Crucially, the technique does not need a donor, and there is no risk of the organ being rejected. The surgeons stress a windpipe can also be made within days. The 36-year-old cancer patient is doing well a month after the operation. Professor Paolo Macchiarini from Italy led the pioneering surgery, which took place at the Karolinska University Hospital.

In an interview with the BBC, he said he now hopes to use the technique to treat a nine-month-old child in Korea who was born with a malformed windpipe or trachea.

Professor Macchiarini already has 10 other windpipe transplants under his belt - most notably the world's first tissue-engineered tracheal transplant in 2008 on 30-year-old Spanish woman Claudia Costillo - but all required a donor.

The key to the latest technique is modelling a structure or scaffold that is an exact replica of the patient's own windpipe, removing the need for a donor organ.

To do this he enlisted the help of UK experts who were given 3D scans of the 36-year-old African patient, Andemariam Teklesenbet Beyene. The geology student currently lives in Iceland where he is studying for a PhD.

Using these images, the scientists at University College London were able to craft a perfect copy of Mr Beyene's trachea and two main bronchi out of glass. This was then flown to Sweden and soaked in a solution of stem cells taken from the patient's bone marrow.

After two days, the millions of holes in the porous windpipe had been seeded with the patient's own tissue. Dr Alex Seifalian and his team used this fragile structure to create a replacement for the patient, whose own windpipe was ravaged by an inoperable tumour.

Despite aggressive chemotherapy and radiotherapy, the cancer had grown to the size of a golf ball and was blocking his breathing. Without a transplant he would have died.

During a 12-hour operation Professor Macchiarini removed all of the tumour and the diseased windpipe and replaced it with the tailor-made replica. The bone marrow cells and lining cells taken from his nose, which were also implanted during the operation, were able to divide and grow, turning the inert windpipe scaffold into an organ indistinguishable from a normal healthy one.

And, importantly, Mr Beyene's body will accept it as its own, meaning he will not need to take the strong anti-rejection drugs that other transplant patients have to. Professor Macchiarini said this was the real breakthrough.

'Thanks to nanotechnology, this new branch of regenerative medicine, we are now able to produce a custom-made windpipe within two days or one week.'

'This is a synthetic windpipe. The beauty of this is you can have it immediately. There is no delay. This technique does not rely on a human donation.'

He said many other organs could be repaired or replaced in the same way. A month on from his operation, Mr Beyene is still looking weak, but well.

Sitting up in his hospital bed, he said: 'I was very scared, very scared about the operation. But it was live or die.' He says he is looking forward to getting back to Iceland to finish his studies and then returning to his home in Eritrea where he will be reunited with his wife and young family, and meet his new three-month-old child. He says he is eternally grateful to the medical team that has saved his life."

http://www.bbc.co.uk/news/health-14047670

Corée : création d'une banque de cellules iPS

"Une banque de cellules souches pluripotentes induites (iPS) va être créée en Corée, a indiqué, le 27 mai 2011, le Pr Kim Dong Uk, directeur du Stem Cell Research Center.

Issues de cellules somatiques adultes ramenées à un état de pluripotence, les cellules iPS ont l'avantage d'échapper aux problèmes éthiques liés à l'utilisation de cellules souches embryonnaires humaines. En outre, elles limitent les risques d'effets secondaires, tel que le rejet immunitaire.

L'équipe du Pr Kim Dong Uk possède environ 50 lignées de cellules iPS obtenues à partir de cellules somatiques d'une personne en bonne santé et de 6 patients, respectivement atteints de la maladie de Parkinson, de la maladie d'Alzheimer, du diabète de type 1, de la dystrophie musculaire de Duchenne, de l'adrénoleucodystrophie et de l'adrénomyéloneuropathie. Ces cellules iPS seront mises à la disposition des chercheurs, tant coréens qu'étrangers, qui travaillent sur la recherche des causes de ces maladies et sur la mise au point de médicaments."

Bulletins Electroniques Corée (Julien Nicoletti) 06/07/11
http://www.genethique.org/revues/revues/2011/Juillet/07_07_11.html#4

Allemagne : le Bundestag autorise la recherche génétique sur les embryons ne faisant plus l'objet de projet parental

"PID-Abstimmung - Bundestag erlaubt Gentests an Embryonen - Der Bundestag hat sich entschieden. Durch künstliche Befruchtung gezeugte Embryonen dürfen auf Erbkrankheiten untersucht werden."
Source : Die Welt 07/07/2011

Obtention d’hépatocytes par reprogrammation de fibroblastes humains

"La revue Nature a publié, le 30 juin 2011, une découverte des professeurs Suzuki et Sekiya du Medical Institute of Bioregulation de l’université de Kyushu à Fukuoka. Ceux-ci ont obtenu des cellules hépatiques (cellules de foie) en reprogrammant des cellules de peau humaine (fibroblastes).

Les cellules hépatiques naissent au niveau embryonnaire par l’expression des gènes menant à la différenciation hépatique. Les recherches menées ont émis l’hypothèse que le programme de spécialisation hépatique peut aussi être déclenché dans des cellules n’appartenant pas initialement à la lignée hépatique, notamment en les soumettant à différents facteurs de transcription hépatique. Ainsi les chercheurs ont insérés deux gènes dans des fibroblastes humains et dans des cellules embryonnaires. Ils ont réussi à obtenir in vitro des cellules ayant les mêmes caractéristiques que des cellules hépatiques 'normales'.

Ces nouvelles cellules, ou cellule hépatocytes induites, cellules iHep (induced hepatocyte-like), ont une grande faculté à réparer les tissus ainsi qu’à proliférer. De plus elles présenteraient un faible risque de cancérisation. La découverte des cellules iHep constitue une avancée pour la médecine régénératrice qui pourrait, à terme, les utiliser."

Bulletins Electroniques Japon (Eric Perrot) 01/07/2011
http://www.genethique.org/revues/revues/2011/Juillet/05_07_11.html#2

1ère banque de sang placentaire poitevine

"Le 24 juin prochain, le CHU de Poitiers inaugurera la 1ère banque de sang placentaire de Poitou-Charentes. Ouverte dès le 27 avril 2011, la banque de sang de cordon poitevine a déjà effectué ses premiers prélèvements à la maternité du Centre hospitalier universitaire de Poitiers et sa collecte s’étendra bientôt aux maternités publiques et privées de la région. Un recueil qui peut sauver la vie de patients souffrant de leucémie, d’aplasie médullaire, de drépanocytose… ou de maladies hématologiques. Alternative à la greffe de moelle, la greffe de sang de cordon présente un double avantage : elle ne requiert pas de compatibilité complète alors que la greffe de moelle exige une compatibilité tissulaire très étroite entre donneur et receveur – compatibilité parfois impossible à obtenir dans la famille ou sur les fichiers internationaux – et le traitement peut démarrer entre 10 jours à 1 mois alors que pour une greffe de moelle le patient devra patienter 4 mois dans le meilleur des cas.

Le Docteur Christine Giraud, responsable de la banque de sang placentaire de Poitiers (CHU – EFS Centre Atlantique) détaille la procédure de don.

Le don de sang de cordon ne présente aucun risque pour la mère et le nouveau-né. Seuls les accouchements à terme et sans complication peuvent être l’occasion d’un prélèvement de sang placentaire. On doit avoir obtenu le consentement éclairé de la mère et avoir vérifié l’absence de toute contre-indication chez la mère et l’enfant. Par ailleurs, dans un souci de sécurisation du greffon en matière de risque clinique, bactérien et viral, des prélèvements pour contrôles biologiques sont faits chez la mère et l’unité de sang placentaire le jour même et des contrôles cliniques à j+3 pour l’enfant et après j+42 pour la mère et l’enfant. Le prélèvement ne peut être effectué qu’au sein de maternités, publiques ou privées, faisant l’objet d’autorisations spécifiques délivrées par les autorités de santé. Il consiste à couper le cordon au niveau de l’ombilic et à prélever le sang provenant du placenta à l’aide d’une poche munie d’un système de double aiguille. Cette collecte à des fins allogéniques (le donneur et le receveur sont deux personnes distinctes) nécessite à la fois une formation appropriée et une expérience des sages-femmes et obstétriciens. Les unités de sang de cordon ainsi prélevées sont transférées au laboratoire de thérapie cellulaire à l’EFS de Poitiers, qui les prépare et optimise leur cryopréservation en fonction de critères de qualité définis au sein du réseau français de sang placentaire.

Sur 100 cordons prélevés, seuls 30 pourront être utilisés

Pour obtenir des greffons à efficacité maximale, seules les unités égales ou supérieures à 80 ml de cellules hors anticoagulant (50% des cordons) seront sélectionnées. Ne seront ensuite conservées que celles présentant la bonne quantité de cellules souches (cellules CD34) requises. Enfin, avant leur congélation, on réduit leur volume à 25 ml et on contrôle de nouveau la qualité du sang. Les contrôles de stérilité sont systématiquement réalisés pour vérifier si le nombre de cellules souches après miniaturisation est suffisant. Les autres examens (examens virologiques, électrophorèse de l’hémoglobine, groupage sanguin, le typage HLA*) ne sont effectués que si l’aptitude clinique de la mère et de l’enfant sont validées deux mois après l’accouchement par le médecin traitant.

Les échantillons sont conservés dans l’azote liquide, qui permet d’obtenir une température optimale indispensable au maintien de la fonctionnalité des cellules souches. En France, le stockage de sang de cordon n’est possible qu’à travers les banques publiques allogéniques constituant le réseau français de sang placentaire. A Poitiers, il s’agit de l’Etablissement français du sang Centre-Atlantique, site de Poitiers. Le procédé de préparation des unités de sang placentaire a été déposé à l’AFSSAPS conformément à la législation et a été autorisé le 11 mars 2011."

D’après un article paru dans la lettre médias - juin 2011, une publication du CHU de Poitiers
http://www.reseau-chu.org/les-articles/article/article/1ere-banque-de-sang-placentaire-poitevine/

Canada : "Diagnostiquée en état de mort cérébrale, une femme se réveille"

"Au Canada, une femme s’est réveillée après avoir été diagnostiquée en état de mort cérébrale.

Agée de 76 ans, Madeleine Gauron avait été hospitalisée à l’hôpital Sainte Croix de Drummondville pour une inflammation de la gencive. S’étant étouffée en consommant des aliments solides, la vieille dame tombe dans le coma, après des manœuvres de réanimation cardiaque inappropriées. Le personnel médical contacte alors ses proches et leur déclare que leur parente est en état de mort cérébrale, et qu’il n’y a plus d’espoir. Il leur demande aussi si la défunte était favorable au don d’organe, l’équipe ayant notamment besoin de 'ses yeux' pour un autre patient. La famille, pourtant favorable au don d’organe lorsque les analyses médicales prouvent sans ambigüité le décès de la personne, s’oppose à la demande du corps médical devant l’irréalisme de la situation. Le lendemain, ils apprennent avec stupeur que leur parente s’est réveillée. 'On n’en revenait pas, témoigne son fils, elle n’était pas morte. Si on avait décidé de donner ses organes, on l’aurait tuée…'.

La vieille dame est aujourd’hui capable de manger, parler et marcher et a tout de suite reconnu ses proches. Sa famille souhaite à présent lui faire pratiquer un scanner cérébral afin d’évaluer les séquelles de cet incident. Elle va également entamer des poursuites judiciaires contre l’hôpital."

Canoe.ca (Audrey Ruel-Manseau) 29/06/2011 – Cyperpresse.ca 30/06/2011 – La Tribune (Jean-Pierre Boisvert) 30/06/2011 – Journalexpress.ca (Lise Tremblay) 30/06/2011
http://www.genethique.org/revues/revues/2011/Juillet/04_07_11.html#2