Merci de ne PAS poster de messages concernant la vente d'un organe et comportant des coordonnées téléphoniques, e-mail, etc. La loi française interdit la vente d'organes.

Chine : les défis écologiques, économiques et ... humains !

L'ancien Secrétaire d'Etat canadien (Asie-Pacifique) et Membre du Parlement David Kilgour a tenu hier un discours sur les défis écologiques, économiques et humains en Chine, au Rotary Club d'Ottawa.


==> Télécharger le discours de David Kilgour (PDF, 700 Ko.)

Suisse : lutte contre le trafic d'organes en Chine récompensée

"La section suisse de la Société internationale pour les droits de l'homme (SIDH) a distingué deux Canadiens pour leur lutte contre le trafic d'organes en Chine. Les adeptes du Falun-Gong seraient particulièrement victimes de ce commerce.

Les deux lauréats sont David Kilgour, ancien secrétaire d'Etat canadien, et l'avocat des droits de l'homme David Matas. Ils ont été distingués pour leurs efforts sans relâche en vue de sensibiliser le monde au trafic d'organes.

MM. Kilgour et Matas se sont fait un nom par leur engagement contre la trafic d'organes prélevés sur des adeptes du Falun-Gong, mouvement religieux interdit en Chine.

Le Prix SIDH est remis chaque année depuis 1994. Il a entre autres honoré le Dalaï Lama, Cornelio Sommaruga, Adolf Ogi, Dick Marty ou la Chaîne du Bonheur."

Source :
http://www.romandie.com

UK : Des nouvelles de Hannah Jones



http://www.express.co.uk


Hannah_Jones
On se souvient de cette adolescente britannique de 13 ans, qui avait, en 2008, refusé une transplantation cardiaque. Alors très affaiblie, la transplantation avait, du point de vue des spécialistes, peu de chances de réussir.

Durant l'été 2009, elle se retrouve en insuffisance rénale. La situation est critique, il faut qu'Hannah soit transplantée pour survivre. L'adolescente de 14 ans a entre-temps pris des forces et goûté à la vie à la maison (alors qu’elle avait passé le plus clair de son temps à l’hôpital, depuis toute petite). Elle est prête à accepter une transplantation qui a plus de chances d'aboutir. Transplantée durant l’été 2009, elle connaîtra quelques épisodes de retour à l’hôpital.

Et maintenant …

La voici de retour à l'école.

 HANNAH JONES: THE GIRL WHO HAD A CHANGE OF HEART AND CHOSE TO LIVE

UK Express - ‎5 janv. 2010‎

“Hannah Jones, 14, turned down a transplant after enduring years of health complications when medication for leukaemia left her heart weak. ...”

Heart refusal girl back at school BBC News

LET-ME-DIE HEART GIRL BACK IN CLASS Mirror.co.uk

 

"Chinese Vice Minister of Health Dodges Questions on Organ Harvesting"

TAIPEI, Taiwan — "Chinese Vice Minister of Health, Huang Jiefu, visited Taiwan on Jan. 19 to attend the H1N1 Prevention Symposium in Taipei. While attending the symposium, he was confronted with questions related to the allegations of live organ harvesting of Falun Gong practitioners in China, but avoided answering them.

French TV5 Network cited a non-governmental report on Jan. 7 stating that there are more than 300 concentration camps with 300,000 detainees in China; 150,000 of whom are Falun Gong practitioners who have all experienced a comprehensive blood analysis. This is a prerequisite to finding matching organs for potential organ transplant customers.

It was reported that Huang Jiefu personally performed a liver transplant in Xinjiang in September 2005. From searching for a liver to having the liver delivered to the operation room, it only took him about one day. He also had two livers delivered to him, one from Chongqing and the other from Guangzhou, it was reported. This level of efficiency and speed in organ matching is not a secret in China’s organ harvesting community.

During the intermission at the conference, a reporter broached Huang Jiefu and asked: 'Canadian human rights lawyer David Matas and former Canadian Secretary of State for Asia-Pacific David Kilgour have revealed in their investigation report the Chinese Communist Party (CCP) has conducted live organ harvesting of Falun Gong ...' Before the sentence was completed, a guard next to Huang interrupted, 'Minister, the meeting hall is calling you to go back.'

Huang Jiefu responded that he had already explained China’s organ policy and future guide at the International Congress of Transplantation Society at Sydney. Huang evaded the question about the allegation that the CCP had conducted live organ harvesting from Falun Gong adherents. When pressed by the reporter, Huang Jiefu said, 'I do not wish to comment to the media. I am a surgeon.'

Huang was pulled away and quickly squeezed into an elevator. Behind a human shield of security guards, the reporter once again confronted him and asked him if the CCP is going to respond to the request made by the UN Committee against Torture (UNCAT) for an open investigation of the allegation. After several requests, Huang finally said that he had already answered the question.

Chiu Huang-Chuan, Vice-Chair of the Asia Division of the Coalition to Investigate the Persecution of Falun Gong, wondered whether Huang’s evasion of the question meant he felt guilty. Chiu cautioned the Taiwanese government, political parties, and the public about Huang Jiefu’s personal background, 'an unspeakable background of violating human rights.'"

Article by Yu-Xian Geng
Epoch Times

Sang de cordon : débat autour d’une proposition de loi

"Le quotidien La Croix consacre un dossier à la conservation du sang de cordon en France et aux problématiques soulevées par la proposition du député UMP Damien Meslot, de favoriser le développement des banques privées de sang de cordon en France. Au-delà de l’opposition privé- public, c’est la question de l’utilisation autologue ou allogénique du sang ainsi conservé qui est soulevée. La proposition faite par le député Damien Meslot vise à autoriser la conservation de sang de cordon autologue dans un modèle dit familial-solidaire, c'est à dire pour un éventuel usage ultérieur pour son propre enfant avec la possibilité de le céder à une autre personne si besoin est mais avec l’accord des parents. Il estime que cette loi est nécessaire pour permettre une augmentation des unités de sang de cordon ombilical conservées en France, nombre jugé aujourd’hui très insuffisant, 7 000 unités en 2008 (Rapport de la sénatrice Marie-Thérèse Hermange 2008) au lieu des 50 000 nécessaires pour répondre aux besoins de greffes en France.
Deux questions sont principalement débattues : la légitimité de faire payer aux parents (2 000 EUR environ) la conservation d’un sang en vue d’un usage autologue alors que cet usage autologue est très limité et celle du respect des principes de solidarité, anonymat et gratuité. Le dossier rappelle qu’en France la conservation du sang placentaire (qui a un statut de déchet opératoire) est permise seulement pour un usage allogénique. Le professeur Georges-Fabrice Blum, vice-président du Collège national des gynécologues obstétriciens (CNGOF) prône un modèle de banque privée solidaire, regrettant qu’en France aujourd’hui, de nombreux parents qui souhaitent conserver le sang de cordon de leur enfant se tournent vers des banques étrangères. Le président du CNGOF, le professeur Lansac, est lui, tout à fait opposé à cette proposition de loi, considérant que la conservation autologue du sang de cordon est inutile. Nico Forraz, également interviewé en tant que directeur du laboratoire Cryo-Save de France, explique que la recherche sur les cellules souches de sang de cordon ouvre des perspectives thérapeutiques extraordinaires et évoque notamment deux essais cliniques aux Etats-Unis chez des enfants souffrant d’infirmité motrice cérébrale qui auraient donné des résultats encourageants pour certains enfants traités avec leur propre sang de cordon. Grégory Katz, directeur de la Fondation Générale de santé s’oppose au modèle des banques privées au nom de la 'non patrimonialité' du corps humain et a lancé avec la Fondation Générale de santé un partenariat entre cliniques privées et banques publiques de sang de cordon.

Aujourd’hui en France, il existe 6 banques de sang placentaire (Besançon, Créteil, Bordeaux, Paris, Lyon-Grenoble, Annemasse) et trois vont bientôt ouvrir (Montpellier, Poitiers, Marseille), enfin 12 maternités collectent le sang de cordon.

Le dossier évoque également deux ouvrages sur la bioéthique : Quand la science transforme l’humain, 20 scénarios pour demain par Jean Léonetti. De courtes nouvelles évoquent des situations de fiction liées aux principaux sujets des lois de bioéthique : recherche sur l’embryon, don d’organes, etc. Le second ouvrage est : Nascituri te salutant. La crise de conscience bioéthique, par Jean-Marie Le Méné qui évoque principalement le diagnostic prénatal et la recherche sur l’embryon. Il dénonce l’eugénisme de masse et regrette vivement que la France privilégie la recherche sur l’embryon 'inefficace et qui détruit l’embryon' plutôt que la voie de la recherche sur les cellules souches adultes ou IPS, 'innovante et qui ne détruit pas d’embryon'."

Source :
http://www.genethique.org
La Croix (Pierre Bienvault) 05/01/10

Vers un nouveau projet sur le prélèvement d’organes en Finlande

"Le 29 décembre 2009, le gouvernement finlandais a annoncé qu’il présenterait bientôt au Parlement un projet de loi sur le prélèvement d’organes. Ce projet vise 'à autoriser le prélèvement d’organes sur toutes les personnes décédées qui ne s’y étaient pas préalablement expressément opposées', afin de réduire la pénurie de dons d’organes. L’objectif est 'd’augmenter le nombre de transplantations et de faire évoluer les mentalités en faveur du don d’organes'. Jusqu’à présent, il incombait aux membres de la famille proche du défunt de donner leur accord ou de refuser le prélèvement à défaut d’un consentement explicite préalable de ce dernier.
Le prélèvement d'organes donne lieu dans nombre de pays pauvres et émergents à un 'tourisme de la transplantation' dénoncé par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). La plupart des pays occidentaux, eux, ont des 'dispositions très précises interdisant notamment toute forme de transactions financières et garantissant l’anonymat' et défendent le concept de 'consentement libre et éclairé' fondé sur les principes définis dans le Code de Nuremberg. En France, toutefois, depuis la loi Caillavet de 1976, le prélèvement d'organes sur un mort est autorisé par consentement présumé en l'absence d'opposition explicite préalable, même si dans la pratique, les médecins ne prélèvent qu'avec l'accord de la famille.
Pour Jean-Yves Nau, 'une telle situation constitue un frein majeur au développement des greffes d'organes et condamne de ce fait à une mort programmée des personnes en attente d'une greffe'. C'est pourquoi, selon lui, il faut 'bel et bien se réjouir de l'initiative finlandaise'. Il s'étonne que la 'puissance publique' se plie à la volonté des personnes quant à l'usage de leur corps après leur mort. Pour lui : 'l'heure est venue d'expliquer les raisons démocratiques qui conduisent à devoir demander systématiquement à chacun d'entre-nous son avis, favorable ou défavorable, sur les différents usages qui peuvent être faits de son corps après sa mort'.

[NDLR : Peut-on encore parler de "don" si le prélèvement d’organes devient un dû ? ]"
Slate.fr (Jean-Yves Nau) 04/01/10
http://www.genethique.org

Révélation d'un trafic d'organes en Israël dans les années 1990

"Une chaîne de télévision a diffusé des révélations sur des trafics illégaux d'organes en Israël dans les années 1990. Dans une interview de 2000, le docteur Jehuda Hiss reconnaissait qu'il avait prélevé des organes sans permission alors qu'il se trouvait à la tête du Laboratoire médico-légal israëlien. A Abu Kebir, des `spécialistes médico-légaux ont récolté de la peau, des cornées, des valves cardiaques et des os sur les corps de soldats israëliens, de citoyens israëliens, de palestiniens et de travailleurs étrangers. Cela est souvent arrivé sans consentement éclairé et sans la permission des parents proches`.
Controversé, le Dr Jehuda Hiss avait été contraint de démissionner de la direction de l’Institut d’Abu Kebir en 2005 mais n’a jamais été inculpé. L’armée israëlienne a reconnu les faits. Ceux-ci ont entraîné des difficultés diplomatiques, notamment après les accusations du principal quotidien suédois Aftonbladet (cf. Synthèse de presse du 31/08/09)."

BioEdge (Michael Cook) 04/01/10 - The Guardian (Ian Black) 21/12/09
http://www.genethique.org