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Découverte médicale par des chercheurs flamands concernant la greffe d’organes et les maladies cardiovasculaires

Leuven, Belgique – "Quand un vaisseau sanguin s’obstrue, ceci aboutit à une déficience en oxygène localisée, causant du coup la mort des tissus environnants. Toutefois, en travaillant avec des souris, les scientifiques VIB de la Katholieke Universiteit Leuven ont réussi à empêcher les tissus musculaires atteints d’hypoxie sévère de mourir. Les muscles semblent 's’adapter' au manque d’oxygène – un tour de force métabolique effectué par les animaux en hibernation, demeuré un mystère jusqu’aujourd’hui. Dans le domaine médical, cette découverte représente un pas important pour la limitation des lésions suite à une crise cardiaque, par exemple, ou pour une meilleure préservation des organes destinés à la greffe."

"Pas de vie sans oxygène – mais celui-ci peut aussi être nuisible
L’oxygène est nécessaire à la vie. Les êtres humains et les animaux utilisent l’oxygène afin de convertir les graisses et les sucres en énergie qui préserve les processus vitaux et maintient la température du corps. En même temps, l’oxygène peut également être nuisible une fois converti en particules toxiques d’oxygène, causant des lésions sérieuses aux tissus et aux organes.

Et pour un peu moins d’oxygène ?
Certains animaux peuvent survivre dans des endroits contenant peu d’oxygène. Les oiseaux Volant à haute altitude, par exemple, ou les animaux vivant sous terre ou pouvant rester sous l’eau pendant longtemps. Les animaux qui hibernent ralentissent leurs processus corporels au maximum et vivent avec une quantité réduite d’oxygène.
Nous pouvons détecter les modifications de la quantité d’oxygène grâce à certains détecteurs. Ces oxygénomètres sont essentiels à l’adaptation du corps de métabolisme corporel durant la transition d’un environnement riche en oxygène à un environnement déficient en oxygène.

L’oxygénomètre PHD1 joue un rôle crucial
Julián Aragonés, Martin Schneider, Katie Van Geyte et Peter Fraisl – sous la direction de Peter Carmeliet – étudièrent le rôle de l’oxygénomètre PHD1. Dans ce but, ils utilisèrent des souris ‘knock-out’ incapables de produire du PHD1. Ils observèrent que le blocage d’une artère chez ces souris – empêchant ainsi la fourniture d’oxygène au muscle – n’aboutit pas à la mort des tissus musculaires environnants. Ce résultat fut très surprenant, étant donné que le muscle reçut trop peu d’oxygène pour survivre en temps normal. Chez les souris manquant d’oxygénomètre PHD1, le tissu s’est apparemment ‘reprogrammé’ à travers un changement métabolique, de manière à ce que le muscle ait moins besoin d’oxygène pour fonctionner. En outre, moins d’oxygène dans le muscle veut dire moins de particules toxiques d’oxygène, donc moins de lésions. Ainsi, le muscle put mieux utilisée la petite quantité d’oxygène disponible et de manière plus sure. Ces modifications permirent au muscle de rester en bonne santé dans ces conditions mortelles. De plus, les chercheurs démontrèrent également que le traitement de souris en bonne santé, même brièvement, à l’aide d’un bloqueur de PHD1 protègerait les muscles contre la déficience en oxygène – ouvrant ainsi la voie à de nouvelles thérapies.

Nouvelles possibilités thérapeutiques ?
Ces conclusions comportent des implications considérables pour plusieurs applications médicales. Les scientifiques peuvent commencer à enquêter sur la possibilité des bloqueurs PHD1 à prévenir les lésions causées par le blocage d’un vaisseau sanguin suite à une thrombose ou une crise cardiaque (durant laquelle le muscle cardiaque subit un manque d’oxygène). De nouvelles alternatives aux traitements seraient possibles pour les accidents cérébrovasculaires et les chirurgiens pourraient également réduire la fourniture d’oxygène aux organes pendant une longue période, pendant plusieurs types d’opérations.

L’absence de PHD1 expliquerait aussi l’adaptation mystérieuse des animaux en hibernation, comportant des implications sérieuses pour la préservation des organes destinés à la greffe. De tels tissus doivent souvent lutter contre une déficience prolongée en oxygène, détruisant leur viabilité pour la greffe. Si ces organes pouvaient être préservés en état 'd’hibernation', plus de vies pourraient être sauvées... "

Source :
http://www.informationhospitaliere.com

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