Merci de ne PAS poster de messages concernant la vente d'un organe et comportant des coordonnées téléphoniques, e-mail, etc. La loi française interdit la vente d'organes.

Quelle méthode pour l'obtention des cellules souches ?

"La recherche sur les cellules souches totipotentes est en pleine évolution. En novembre dernier, les équipes de Shinya Yamanaka (de l'université de Kyoto) et de James Thompson (de l'université Wisconsin-Madison) ont obtenu des cellules souches totipotentes humaines par reprogrammation directe de cellules de peau (cf. Synthèse de presse du 21/11/07). Cette semaine, une équipe californienne, French et coll., serait parvenue à produire des embryons humains par clonage (cf. Synthèse de presse du 21/01/08)."

"Pour le Dr Alain Privat, neurobiologiste spécialiste des cellules souches, cette dernière découverte montre que l'obtention d'embryons humains par clonage est 'faisable'. 'Mais de là à dire que la technique est maîtrisée, il y a un pas'. Cette technique reste donc incertaine. 'Actuellement, la piste la plus sérieuse en termes de stratégies thérapeutiques reste celle des cellules adultes reprogrammées. C'est probablement celle qui émergera en premier', poursuit le chercheur.

Le Dr John de Vos de l'Institut de recherche en biothérapie (Montpellier) explique : 'l'avenir de la thérapie cellulaire est certainement dans la reprogrammation des cellules adultes, mais l'avenir de cette technique dépend elle-même des recherches sur l'embryon'.*

Pour Le Quotidien du Médecin, les 2 approches sont amenées à évoluer en même temps, cependant la technique de la reprogrammation des cellules adultes devrait conserver l'avantage."

NDLR :
* Cette affirmation n'engage pas la rédaction de Gènéthique

Source :
Copyright genethique.org

"Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse (...). Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction."
Le Quotidien du Médecin (Elodie Biet) 24/01/08

Transplantation : des scientifiques cherchent à dispenser les patients de la prise de traitements anti-rejet à vie

LOS ANGELES - "Peut-être un espoir d'avancée majeure pour toutes les personnes transplantées. Des médecins ont annoncé avoir mis au point une technique susceptible de délivrer les patients greffés de la contrainte que représente la prise de traitements anti-rejets à vie."

"La technique, présentée jeudi dans la revue scientifique 'New England Journal of Medicine', consiste à affaiblir dans un premier temps le système immunitaire du receveur pour lui faire subir ensuite une transplantation de moelle osseuse du donneur.

D'après une série d'expériences menées sur cinq personnes qui ont reçu un rein, quatre cobayes sur cinq avaient cessé de prendre les médicaments anti-rejet au bout de cinq ans.

'Nous avons des raisons d'espérer que ces patients cesseront de prendre les médicaments pour le reste de leur vie', a déclaré le Dr David Sachs, de l'Hôpital général du Massachussets, à Boston, qui a dirigé l'étude.

Depuis la première transplantation d'organe pratiquée dans le monde il y a plus de 50ans, les scientifiques n'ont eu de cesse de découvrir une ruse pour que les organismes des patients transplantés acceptent les organes allogènes comme s'il s'agissait des leurs.

L'usage des médicaments visant à supprimer le système immunitaire du receveur pour éviter tout rejet du greffon ont été généralisés à partir des années 1980. Mais ces traitements favorisent les risques de cancer, d'induffisance rénale et de beaucoup d'autres problèmes. Ils présentent de plus certains effets secondaires désagréables, tels que le développement de la pilosité, des gonflements et des tremblements.

Eliminer la nécessité de recourir aux médicaments anti-rejet constitue donc 'un énorme progrès', a souligné le Dr Suzanne Ildstad, spécialiste en immunologie de l'université de Louisville, qui n'a cependant pas participé à l'étude.

'Il faut encore affiner cette technique pour que tous les patients qui en bénéficieront obtiennent le même résultat', a-t-elle nuancé.

Les résultats disponibles ne garantissent pas en effet que les patients actuellement porteurs d'un transplant puissent abandonner leur traitement anti-rejet sans danger. Au contraire, cesser de le prendre les conduirait sans doute au rejet d'organe et même à la mort, ont prévenu les médecins. En outre, a rappelé le Dr Sachs, cette nouvelle technique, si elle s'avérait concluante, ne résoudrait pas le problème de la pénurie d'organes."

Source :
http://canadianpress.google.com

http://content.nejm.org

"Tolerance and Chimerism after Renal and Hematopoietic-Cell Transplantation":

"A patient received a kidney graft from his HLA-identical brother, followed by an infusion of CD34+ hematopoietic stem cells from the same donor. Immunologic tolerance to the kidney allograft developed, allowing withdrawal of all immunosuppressive therapy within 6 months."

Documentaire - "Urgent, la vie en suspens" M6 ce soir à 20h50

Ionut Teianu a suivi pendant un an le quotidien de huit patients, de générations différentes, en attente de greffe. Il nous fait prendre conscience que la vie ne tient qu’à un fil.

"FRANCE SOIR. Comment avez-vous choisi les huit familles que vous avez suivies pendant un an ?
IONUT TEIANU. J’ai voulu trouver des familles assez solides pour se regarder à la télévision après le tournage. Et puis je me suis rendu compte qu’en fonction de l’âge les problématiques étaient différentes. La maladie n’est pas appréhendée non plus de la même façon par une femme de 37 ans qui espère pouvoir fonder une famille, un homme de 42 ans ou un étudiant de 23..."

"Où ces personnes trouvent-elles leur force ?
Dans le désir de vivre plus longtemps mais aussi dans la volonté de mener à terme leurs projets. Certaines de ces personnes veulent construire une famille, d’autres veulent simplement grandir...

Comment s’est déroulé le tournage ? Ne vous-êtes vous pas laissé gagner par le voyeurisme ?
Ça dépend de ce que l’on entend par 'voyeurisme'. Le but était de montrer le quotidien de ces familles pendant la période d’attente de leur greffe, période longue et douloureuse, et de montrer comment elles réapprennent ensuite à vivre. Je les ai suivies dans des moments très intimes de leur vie.

Les malades se confient-ils facilement ?
Oui. En fait, ils ont tous accepté de participer à l’émission pour une seule et même raison : parler du don d’organes et décider les gens à en parler. Aujourd’hui les médecins se retrouvent avec plein de donneurs potentiels, mais sans consentement de la part des familles on ne peut rien faire...

Parlent-ils souvent de leur maladie au quotidien avec leur entourage ?
C’est un sujet de discussion comme un autre. Lorsqu’ils ont la chance d’avoir une famille, ils savent qu’ils peuvent s’appuyer sur elle. Mais la maladie isole beaucoup et les patients passent la plupart de leur temps à l’hôpital... Certains arrivent à faire d’autres choses à côté. Un des malades de 23 ans continue ses études puisqu’il est en école d’ingénieur.

Comment appréhendent-ils la maladie ?
Ils l’acceptent car ils n’ont pas le choix. Les enfants m’impressionnent beaucoup, ils ont énormément de courage.

Qu’avez-vous appris à leur contact ?
Ça donne un éclairage sur la vie. Toutes ces familles se sont accrochées à l’espoir qu’un jour ça ira mieux. La période de l’attente de greffe est vraiment quelque chose de terrible, c’est comme au loto, le numéro sort ou ne sort pas...

L’issue est-elle toujours heureuse ?
La vie n’est pas toujours heureuse... Sur les huit personnes, cinq ont été greffées, deux attendent toujours et une personne est décédée. Aujourd’hui encore, je reste en contact régulier avec ces familles. Je les vois très souvent. D’ailleurs, une des personnes qui étaient toujours en attente de greffe après le tournage a été opérée dimanche dernier."

Source :
Edition France Soir du mercredi 23 janvier 2008 n°19702 page 18
Propos recueillis par Ingrid Bernard

" 'Urgent : la vie en suspens' : M6 se penche sur la greffe d'organes"

http://www.lezappingdupaf.com/article-15761048.html

Janvier 2008 : JUBILÉ DES CHU : greffe domino de rein à partir de donneur vivant

La cérémonie d'ouverture du Jubilé des CHU s'est déroulée le 8 janvier 2008
à la Cité des sciences, en présence de Madame Roselyne Bachelot-Narquin,
Ministre de la santé, de la jeunesse et des sports, de Pierre-Louis Fagniez,
conseiller auprès du Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche et
de Monsieur Claude Evin, ancien Ministre, Président de la Fédération
Hospitalière de France.
" Plus de 200 invités assistaient au lancement de l'année des CHU parmi eux des représentants des autorités de tutelle et du monde hospitalo-universitaire.
Avec beaucoup d'humilité le Pr Pascal Rischmann, Chef Service d'Urologie, Transplantation Rénale, Andrologie à l'hôpital de Rangueil du CHU de Toulouse, a évoqué la 75ème mondiale dont il est l'auteur : une greffe domino de rein à partir de donneur vivant. Intervention rendue possible par la loi de bioéthique 2004. L'évolution législative permet en effet l'explantation d'un rein greffé sur un patient. En l'occurrence la receveuse, porteuse d'une micro-angiopathie thrombotique ayant entraîné une insuffisance rénale définitive traitée par hémodialyse depuis 2005, souffrait d'une récidive sur le greffon provoquant, malgré les traitements adaptés, une anémie hémolytique et une thrombopénie sévère. La décision d'ablation du greffon a donc été prise dans l'intérêt de la patiente. Ce greffon rénal avait une fonction normale et il a été décidé, après accord des deux patientes et de l'agence de la Biomédecine, de le proposer pour une nouvelle transplantation. L'acte a eu lieu en octobre 2007, près de trois mois après la greffe initiale. Ce rein a alors été utilisé pour une deuxième greffe chez une patiente hémodialysée depuis 16 mois en raison d'une insuffisance rénale terminale secondaire à une polykystose familiale sévère.
Le Pr Rischmann a tenu à remercier les différentes équipes du CHU Rangueil, de l'hôpital Georges Pompidou et de l'Agence de la Biomédecine. Sans une étroite collaboration entre les professionnels, cette 'première' n'aurait pas été possible. 'La synergie est une des forces de nos CHU a-t-il ajouté. La compétence des équipes est grande. Et il faut à tout prix préserver la motivation des hommes et des femmes qui assurent en permanence ce travail de soin et de recherche au service de la qualité et pour nos patients. Il faut aussi récompenser leur disponibilité : cette première s'est déroulée un dimanche !'"

Source :
La Lettre "Réseau-CHU"
N° 399 - 10 janvier 2008

Arkansas : un embryon peut-il hériter ?

"Mariés en 1990, Amy et Wade Finley, n’arrivant pas à avoir d’enfants, se tournent vers la procréation médicalement assistée. En juin 2001, plusieurs embryons sont créés par fécondation in vitro (FIV) : deux d’entre eux sont, en vain, réimplantés et deux autres congelés. Un mois plus tard, Wade Finley décède. En juin 2002, sa femme décide de se faire réimplanter les deux embryons congelés : un bébé naît qu’elle fait reconnaître comme celui de son défunt mari.
Viennent des difficultés financières qui contraignent Amy Finley à demander le versement, pour elle et son enfant, des bénéfices liés à l’assurance sociale de son mari. Ce que refusent les services sociaux, la loi ne considérant comme seuls héritiers que les enfants conçus avant le décès des parents.
La Cour suprême de l’Arkansas est ensuite saisie et doit répondre à la question suivante : quelle est la date de conception de l’embryon, celle de sa création ou de son implantation ? La Cour a jugé que cette problématique ne relevait pas de ses compétences et a demandé au Parlement de l’Etat de se pencher sur le sujet. Elle a toutefois souligné que la législation de l’Arkansas ne prévoyait pas explicitement 'de permettre à un enfant créé par fécondation in vitro et implanté après le décès du père d’hériter'."
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Le Quotidien du Médecin (R.C.) 18/01/08

Le don d'organes en Grande-Bretagne

"Dans un article paru dans le London Telegraph, le premier ministre anglais Gordon Brown a déclaré qu'il voulait mettre en place un nouveau système pour augmenter le nombre de dons d'organes en Grande Bretagne. Il souhaite que chaque citoyen anglais soit considéré, par défaut, consentant pour le don d'organe à moins que sa famille ne s'y oppose en dernier recours.

D'après Gordon Brown 90% des britanniques sont pour le don d'organes mais seulement 24% sont inscrits sur le registre des donneurs.

Actuellement, le taux des donneurs en Grande -Bretagne serait de 13 par million contre 22 par million en France, 25 par million aux Etats-Unis et 35 par million en Espagne.

Beaucoup de britanniques sont sceptiques à propos de cette mesure qu'ils assimilent à une nationalisation du corps."
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London Telegraph 14/01/08 - Yahoo.com 16/01/08

"A coeur battant" : "Infrarouge" sur France 2

http://www.leblogtvnews.com/article-15736328.html

Constitution française : une mention éthique ?

"Le président de la République, Nicolas Sarkozy, dans le cadre de la révision des institutions, souhaite réécrire le préambule de la Constitution. Il a confié la réalisation de ce projet à une commission présidée par Simone Veil. La commission sera notamment chargée d'établir des règles pour répondre au 'défi de la bioéthique'."

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Libération 09/01/08 - Le Figaro (Olivier Pognon) 09/01/08

Grande-Bretagne : une loi pour le sang de cordon

"Le député britannique David Burrowes présente aujourd'hui, devant le Parlement, un projet de loi visant à encourager la donation et le stockage du sang de cordon ombilical. Le député souhaite ainsi que les gens prennent conscience de la valeur thérapeutique du sang de cordon ombilical.

Cette mesure impliquerait que les médecins informent tous les parents de l'utilité du sang de cordon et instaurerait un système de consentement présumé pour les familles concernées par une maladie traitable grâce au sang de cordon.

Par ce projet, David Burrowes déclare vouloir ouvrir la voie à de nouveaux traitements et à une recherche éthique sur les cellules souches. 'Quand les cellules de sang de cordon sont utilisées avec succès pour traiter 85 maladies et quand elles sont potentiellement capables d'en traiter bien d'autres, nous devons en faire plus pour encourager la donation, le stockage et la recherche.'"

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Dior : la cosmétique avec les cellules souches adultes

"Dior vient de lancer une campagne de publicité pour son nouveau produit, né de la Recherche Dior sur les cellules souches adultes. Cette crème aiderait à 'relancer l'activité cellulaire (...) en préservant les cellules mères, à l'origine de toutes les cellules'.
La société précise que 'Dior soutient la recherche sur les cellules souches adultes et participe au financement des travaux du Stanford Institute for Stem Cell Biology and Regenerative Medicine'."

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Le Figaro 08/01/08