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USA : Mort cérébrale : diagnostic erroné

"Un homme dont la famille avait donné son accord pour que ses organes soient prélevés après son décès a été déclaré par erreur cérébralement mort par deux médecins. Agé de 47 ans, John Foster avait été admis à l’hôpital de Fresno en Californie pour une hémorragie interne. Il y est mort 11 jours plus tard, date limite après laquelle ses organes n’auraient plus été viables et n’auraient pas pu être transplantés.

Après qu’elle ait accepté de donner les organes de son père, Mélanie Sanchez, était appelée 'au moins une fois par jour' par le groupe de transplantation d'organes lui demandant : 'nous devons prélever les parties du corps dans un certain temps. Votre père peut sauver une vie. Comment va-t-il aujourd’hui ? Va-t-il mieux ou moins bien ?'. Pour elle, c’était comme des 'vautours' tournant autour de quelqu’un en attendant qu’il meurt.

Dans l’après-midi du 21 février, un premier médecin le déclara cérébralement mort. Quelques heures plus tard, un second médecin confirma ce verdict. Dès lors, Foster était légalement mort sous le coup de la loi californienne. Le second médecin paraissait pressé, Mélanie Sanchez l’a rappelé mais celui-ci a déclaré : 'on a deux signatures, c’est le règlement de l’hôpital'. Mélanie Sanchez a donc demandé un troisième examen. Pour ce troisième médecin, Foster n’était pas mort cérébralement. Par ailleurs, une infirmière a notamment constaté qu’il remuait la tête ce qui est incompatible avec une mort cérébrale...

Ce cas n’est pas sans rappeler celui d’un patient âgé de 26 ans dont on avait essayé de précipiter la mort. Actuellement, il n’existe pas de critères nationaux aux Etats-Unis pour déclarer une mort cérébrale."

Source :
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Latimes.com (Charles Ornstein - Tracy Weber) 12/04/07

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