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"Dark angels – the problem of death in intensive care"

"Ethics review: Dark angels – the problem of death in intensive care"

Article du Professeur David Crippen, Professeur Associé, Département des soins intensifs, Directeur Médical à l'Unité des soins intensifs du Département Neuroanesthésie-Réanimation au Centre Médical universitaire de Pittsburgh, USA (Associate Professor, Department of Critical Care Medicine, Medical Director: Neurovascular Intensive Care Unit University of Pittsburgh Medical Center) :

Dans cet article, le Professeur Crippen rappelle qu'avant le démarrage des activités des transplantations, la définition de la mort n'était pas un problème. Ainsi, la définition de la mort traditionnelle, vieille de plus de deux mille ans, implique l'arrêt des fonctions coeur-poumons-cerveau. Lorsqu'il a fallu organiser le prélèvement d'organes sur des personnes qui devaient être à la fois mortes et à la fois posséder des organes pouvant encore servir (donc en aucun cas décomposés, nécrosés), les critères de détermination de la mort sont devenus plus problématiques. Ces critères déterminant la mort encéphalique répondent donc à des choix arbitraires, qui ne sont pas à prendre au pied de la lettre, comme par exemple le taux d'alcoolémie : celui-ci fixe une limite arbitraire, qui permet de réglementer la vie en société. Il s'agit, dans le cas de la mort encéphalique comme dans le cas du taux d'alcoolémie (qui a d'ailleurs été modifié récemment en France) de "fictions juridiques", permettant de fixer des règles pour la vie en société. Il s'agit de pouvoir déterminer quand une personne est morte, afin que ses organes puissent être prélevés et utilisés pour aider des patients malades.

Avec les prélèvements sur patients "à coeur arrêté", qui ont repris récemment en France, et pour lesquels l'Académie de Médecine a déclaré qu'il n'existait aucun problème éthique (voir article du jeudi 15 mars 2007), mais pour lesquels l'espace éthique de l'AP-HP a listé une série de questions d'ordre éthique (voir l'article du
6 mars 2007), il s'agit ni plus ni moins, pour le professeur Crippen, d'euthanasier les patients. On voit que des désaccords entre spécialistes perdurent, concernant la mort encéphalique et les prélèvements d'organes sur patients "à coeur arrêté" (DCD en anglais : Donation under Cardiac Death).

Source:
Article by David W Crippen, Department of Critical Care Medicine, University of Pittsburgh Medical Center, USA, and Leslie M Whetstine, Duquesne University, Health care Ethics Center, Pittsburgh, USA.
Critical Care 2007, published 17 January 2007.

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Thanks to Professor David Crippen for his kind authorization!

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