Merci de ne PAS poster de messages concernant la vente d'un organe et comportant des coordonnées téléphoniques, e-mail, etc. La loi française interdit la vente d'organes.

Autoriser de nouvelles chimères ?

"La Vie revient sur la demande faite par trois laboratoires britanniques, dont celui de Ian Wilmut le père de la brebis clonée Dolly, de créer des embryons chimériques mi-humain mi-animal. Le Royaume-Uni ayant légalisé la création d'embryons humains pour la recherche, il est probable que la HFEA, agence de bioéthique anglaise, accorde son feu vert à la création d'embryons chimériques.
En 1998 et en 2003, deux autres équipes, américaine puis chinoise, ont tenté l'expérience ... sans succès."

"La création de chimères pose de nouvelles questions : quelle sera la nature de ces embryons ? Peut-on créer des êtres mi-animal mi humain même au stade embryonnaire ? Pour Axel Kahn, 'le matériel produit' ne sera pas un embryon car il ne pourra pas se développer dans un utérus de femme. Pour lui 'ces travaux présentent un intérêt éthique majeur en évitant le recours aux ovules féminins'. Pour Jean-Claude Ameisen, président du comité d’éthique de l’Inserm, le recours aux ovocytes animaux pour créer des embryons chimériques pose de nouveaux problèmes et 'ajoute au malaise'. Pour Jacques Testart, il s'agit d'un 'coup médiatique, sans véritable intérêt scientifique. Si l'expérience réussit, ses conclusions ne pourront être appliquées à l'homme puisqu'il restera dans les cellules du matériel animal. Le problème c'est que des grandes revues telles que Nature ou Science vont s'arracher ce genre de publications'.

L'enjeu de ces recherches est toujours le même : identifier des cellules totipotentes, c'est à dire capables de se développer en n'importe quel tissu ou organe humain, ailleurs que sur l'embryon humain. Le Dr Condic de l'université de Salt Lake City a tenté d'intervenir directement sur le génome de l'ovocyte avant la fusion avec le spermatozoïde afin d'obtenir 'un amas de cellules totipotentes, incapables de s'organiser en être humain'. D'autres scientifiques essaient de déclencher la division de l'ovocyte sans fécondation afin d'isoler les cellules ainsi produites. Mais quelle est la nature des ces produits ainsi conçus ?

Didier Ottinger, historien de l'art, analyse dans son ouvrage Chimères (chez Actes sud) la manière dont les chimères ont été perçues selon les époques : puissances diaboliques du Moyen Age à la Renaissance, elles sont devenues avec les temps modernes synonymes de génie créatif, des figures de l'imaginaire 'émancipé du contrôle de l'esprit'. A notre ère, la biologie moderne adepte des manipulations génétiques brouille les frontières entre le réel et l'imaginaire et fait le lit des nouvelles chimères.

Pour contourner ces difficultés éthiques, des chercheurs ouvrent d'autres voies. Les travaux du Pr Yamanaka, présentés à Rome lors d'un récent congrès sur les cellules souches adultes*, aurait permis d'obtenir des cellules totipotentes sans passer par un 'pseudo-embryon'. Il a réussi à identifier chez la souris les gènes capables de reprogrammer une cellule adulte ordinaire en cellule totipotente. Il reste encore à appliquer cette étude chez l'homme. Pour Axel Kahn : 'c'est une piste scientifique passionnante qui permettrait de disposer de cellules aux potentiels quasiment équivalents à ceux de l'embryon'. Pour Jean-Claude Ameisen, il s'agit d'une 'révolution scientifique et éthique. L'originalité de ce travail, c'est qu'il ne s'inscrit pas dans la course à l'embryon qu'on constate ailleurs. Les japonais ont pris le problème à l'envers et ont peut-être apporté la réponse que tous les autres cherchaient'."

* Congrès international 'Cellules souches : quel futur pour la thérapeutique ?' organisé par la Fédération Internationale des Associations de Médecins Catholiques (FIAMC) et l’Académie pontificale pour la Vie, en collaboration avec la Fondation Jérôme Lejeune (cf. revue de presse du 19/09/06).

Copyright genethique.org

"Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse (...). Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction."
La Vie (Claire Legros) 19/10/06

France : Lancement de la Fondation Greffe de vie

ROME, Mardi 17 octobre 2006 (ZENIT.org) - Le lancement de la Fondation 'Greffe de vie' est annoncé par la revue de presse de la Fondation Jérôme Lejeune (www.genethique.org).


"A l’occasion de la Journée mondiale du don d’organes et de la greffe, Jean-Pierre Scotti lance la Fondation Greffe de vie. Son but : promouvoir le don d’organes et aider la recherche en transplantation.

Touché par l’insuffisance rénale dans sa famille, Jean-Pierre Scotti est le promoteur de ce projet. Il a apporté lui-même la dotation initiale de lancement de la fondation (500 000 euros). Il s’appuie sur des partenaires du monde de l’entreprise et du sport.

En France, chaque année, un tiers des personnes en attente de greffe est transplanté. En moyenne sont réalisés 22 prélèvements d’organes par million d’habitants.

Jean-Pierre Scotti veut atteindre un taux de 30 par million d’habitants d’ici cinq ans. Pour cela la fondation veut mieux faire connaître la loi selon laquelle le consentement au don d’organes est présumé tant que le donneur potentiel ne s’est pas inscrit sur le registre de refus.

Jean-Pierre Scotti veut créer un 'passeport de vie' sur lequel sera inscrit l’accord ou non de la personne à faire un don d’organes en cas de mort cérébrale. Chaque personne porterait cette carte sur soi et en remettrait trois autres à des proches pour que sa volonté soit connue."

Source : La Croix (Denis Sergent) 17/10/06

http://news.catholique.org

Organ donation after circulatory death: the forgotten donor? (scientific press, USA)

Source: Critical Care 2006. Published 29 September 2006.
Authors: Mohamed Y Rady 1 Joseph L Verheijde 2 Joan McGregor 3

1 Department of Critical Care Medicine, Mayo Clinic Hospital, Mayo Clinic College of Medicine, Arizona, USA
2 Department of Physical Medicine and Rehabilitation, Mayo Clinic Hospital, Mayo Clinic College of Medicine, Arizona, USA.
3 Bioethics, Policy, and Law Program, School of Philosophy and Life Sciences, Arizona State University, Arizona, USA.

Abstract

"Donation after circulatory death (DCD) can be performed on neurologically intact donors who do not fulfill neurologic or brain death criteria before circulatory arrest. This commentary focuses on the most controversial donor-related issues anticipated from mandatory implementation of DCD for imminent or cardiac death in hospitals across the USA. We conducted a nonstructured review of selected publications and websites for data extraction and synthesis. The recommended 5 min of circulatory arrest does not universally fulfill the dead donor rule when applied to otherwise neurologically intact donors. Scientific evidence from extracorporeal perfusion in circulatory arrest suggests that the procurement process itself can be the event causing irreversibility in DCD. Legislative abandonment of the dead donor rule to permit the recovery of transplantable organs is necessary in the absence of an adequate scientific foundation for DCD practice. The designation of organ procurement organizations or affiliates to obtain organ donation consent introduces self-serving bias and conflicts of interest that interfere with true informed consent. It is important that donors and their families are not denied a 'good death', and the impact of DCD on quality of end-of-life care has not been satisfactorily addressed to achieve this."

Dons d'organes (Canada) : Nouvel espoir pour ceux en attente d'une greffe

"Des dizaines de patients sont annuellement débranchés sans qu'on puisse utiliser leurs organes, parce que les seuls prélèvements d'organes permis au Québec concernent les patients en état de mort cérébrale.

Grâce à un projet-pilote qui débutera dans quatre hôpitaux québécois au cours des prochaines semaines, il sera possible de prélever des reins de patients qui ne sont pas en état de mort cérébrale, mais qui n'ont pas de chance de survie."

"Parmi d'autres conditions médicales, seuls les patients ayant subi un arrêt cardiocirculatoire, qui est maintenu sous assistance respiratoire et dont le pronostic sombre est irréversible seront admissibles. Cette technique permettra d'avoir une dizaine de donneurs de plus dès la première année. Si l'expérience se déroule bien avec les reins, les hôpitaux pourront étendre cette technique à d'autres organes, comme le foie.

Le spécialiste américain en greffe d'organes John F. Edwards est actuellement au Québec pour former les médecins à cette nouvelle approche. Le médecin, qui travaille au Gift of Life Institute de Philadelphie, doit notamment aider le personnel médical à développer les bons réflexes pour identifier les donneurs potentiels en situation d'urgence.

Les établissements qui participent au projet-pilote sont l'Hôpital du Sacré-Coeur, le Centre de santé McGill, le Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke et l'hôpital l'Enfant-Jésus, à Québec.

Cette initiative de Québec-Transplant pour pallier la pénurie d'organes a reçu l'aval des instances médicales et éthiques dans le domaine.

L'an dernier, 1009 patients étaient en attente d'une greffe au Québec. Seulement 136 donneurs ont permis la transplantation de 414 organes chez 362 personnes en attente. Cependant, 42 patients n'ont pas eu cette chance et sont décédés."

Source :
http://www.radio-canada.ca

TransMedics reçoit la marque CE de l'Union Européenne

TransMedics reçoit la marque CE de l'Union Européenne pour son dispositif de transplantation Organ Care System



ANDOVER, Massachusetts, October 3 /PRNewswire/ --

"TransMedics, Inc., a annoncé aujourd'hui l'attribution de la marque CE à son dispositif Organ Care System, le premier et unique système à maintenir les organes de donneurs humains en leur état de fonctionnement en dehors du corps humain. L'obtention de cette marque assure aux médecins et aux patients que le dispositif Organ Care System respecte les exigences d'hygiène et d'innocuité de l'UE. Elle permet à TransMedics de commercialiser et distribuer le dispositif dans l'Union Européenne ainsi que dans de nombreux autres pays d'Asie et du Moyen-Orient.

Le dispositif Organ Care System de TransMedics maintient les organes dans un état physiologique de fonctionnement en dehors du corps humain afin d'optimiser leur condition sanitaire et afin de permettre, pour la toute première fois, une évaluation clinique ex vivo en temps réel des organes du donneur".

"Du sang chaud, oxygéné et riche en nutriments est infusé dans l'organe dès son prélèvement et jusqu'à son implantation, ce qui maintient l'organe au chaud et en état de fonctionnement en dehors du corps jusqu'à ce qu'il soit prêt à être greffé. Comparé aux méthodes de stockage et aux techniques de perfusion à froid actuelles, le dispositif Organ Care System permet aux organes de résister plus longtemps en dehors du corps et de subir moins de dommages dus au manque de circulation sanguine pendant le transport jusqu'au receveur.

'Le dispositif Organ Care System répond au besoin vital d'une solution à la pénurie mondiale d'organes disponibles pour les patients subissant une déficience irréversible. L'attribution de la marque CE représente pour nous une étape de commercialisation importante. C'est un pas essentiel vers de meilleures options de transplantation pour les médecins européens et leurs patients', affirme le D. Waleed Hassanein, fondateur, président du conseil et chef de la direction de TransMedics, Inc.

En plus d'augmenter le nombre d'organes transplantables et de réduire les risques liés aux complications post opératoires, le dispositif Organ Care System propose également, au secteur des soins de santé, d'importants avantages financiers. Ce système est conçu pour : réduire les périodes d'attente d'organes pendant lesquelles les patients suivent des traitements coûteux, assurer un rétablissement plus rapide et raccourcir les séjours en hôpital après une transplantation, réduire aussi bien les thérapies médicales pour traiter les complications que le besoin de nouvelles greffes.

Besoin de nouvelles technologies de transplantation

Le nombre de patients ayant besoin d'une greffe vitale continue à augmenter plus rapidement que le nombre de donneurs disponibles. Sur les 12 000 personnes actuellement en attente d'un donneur d'organe en Allemagne, un tiers seulement recevra une greffe. Presque 1 000 candidats receveurs meurent chaque année. Les taux de dons d'organes ont quelque peu progressé l'an dernier, mais la demande d'organes grandit également. Au Royaume-Uni, 6 000 patients attendent actuellement une greffe d'organe alors que moins de 3 000 transplantations sont réalisées chaque année. Donc, la liste des receveurs en attente continue à s'allonger. Malheureusement, plus de la moitié des coeurs proposés par les donneurs reste inutilisée. Les méthodes actuelles de conservation à froid des organes ne contribuent pas à résoudre le problème. La situation est tout aussi sérieuse aux États-Unis. Sur les 89 000 personnes qui attendent aujourd'hui un donneur d'organes, seulement un tiers recevra une greffe tandis qu'environ 7 000 mourront chaque année en attendant un organe. Cela signifie qu'environ 17 candidats receveurs meurent chaque jour en attendant un donneur d'organe".

Profil de TransMedics, Inc.

"Basée à Andover dans le Massachusetts, TransMedics est une société privée de dispositifs médicaux fondée en 1998 pour répondre au besoin non pris en charge de technologies plus efficaces de transplantation d'organes. La société a mis au point un système de transplantation d'un type nouveau et unique : la transplantation d'un organe vivant. Cet 'Organ Care System' est basé sur une technologie révolutionnaire qui maintient les organes au chaud et en leur état de fonctionnement pendant le transport du donneur au receveur. En Europe, TransMedics distribue cet Organ Care System sous la marque CE. En proposant cette technologie, l'objectif de TransMedics est d'améliorer les résultats et la mise à disposition des organes pour le nombre grandissant de patients qui se trouvent acculés à des déficiences irréversibles d'organes et ont besoin de greffons. TransMedics cherche aussi à raccourcir la période de convalescence, réduire les séjours en hôpitaux et la dépendance à l'égard des thérapies médicales. En dernière analyse, il s'agit de réduire le fossé toujours plus large séparant le nombre d'organes approuvés pour une transplantation et le nombre de receveurs en attente d'une greffe."

Pour plus de renseignements, veuillez consulter le site http://www.TransMedics.com.

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