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Canada : 'Sacré-Coeur' met en relief l'importance des dons d'organes

55 vies sauvées en 2004

L’hôpital du Sacré-Coeur a mis en relief l’importance des dons d’organes pour assurer la survie de nombreux patients lors d’une rencontre dans le cadre de la Semaine nationale du don d’organes et de tissus.

En 2004, la prise en charge de donneurs potentiels d’organes par l’hôpital a permis de prélever sur des patients décédés, des organes qui ont sauvé la vie de 55 personnes.



La contribution des médecins, infirmières et inhalothérapeutes au processus d’identification et de maintien des donneurs potentiels en vue d’un prélèvement d’organes a été soulignée.

Un hommage a également été rendu aux familles des donneurs, sans le consentement desquelles l’hôpital ne peut procéder aux prélèvements. Des membres des familles de trois donneurs étaient d’ailleurs présents à la rencontre, au cours de laquelle on a pu entendre le témoignage d’un bénéficiaire du don d’organes, Jean Gravel.

Un greffé témoigne :
Âgé de 40 ans, marié et père de trois enfants, cet ingénieur et administrateur dans l’industrie aéronautique a été terrassé, à 37 ans, par une myocardie virale fulgurante qui lui a littéralement détruit le cœur. Branché à un cœur mécanique, M. Gravel n’a eu que deux semaines à attendre avant qu’on lui greffe un nouveau cœur. Depuis, il a repris ses activités, il mène une vie normale et est en pleine forme.

Au cours de son intervention, M. Gravel a indiqué qu’un seul donneur d’organes pouvait contribuer à sauver jusqu’à huit vies: une avec le cœur, une autre avec le pancréas et deux chacune avec le foie, les poumons et les reins. Il a ajouté qu’à la fin de l’année dernière, 872 patients étaient en attente d’une greffe dont 626 pour un rein, 103 pour le foie, 42 pour un poumon, 34 pour le cœur et 23 pour le pancréas. Jean Gravel a exprimé l’espoir que de plus en plus de personnes affirment à l’avance leur volonté de consentir au don d’organes à leur décès, afin de permettre plus de transplantations et de réduire au maximum les délais d’attente pour une greffe.

Avertir les proches
Actuellement, même si 80% des Québécois se disent d’accord avec les dons d’organes, 60% seulement signent sur leur carte d’assurance maladie le consentement à ce qu’on prélève leurs organes au moment de leur mort. De plus, 30% des familles des donneurs potentiels refusent les prélèvements même si leur proche décédé a signé un consentement.

À ce propos, l’hôpital du Sacré-Cœur recommande aux gens non seulement de signer le consentement à l’endos de leur carte d’assurance maladie, mais également d’en prévenir leurs proches afin de s’assurer que leur décision sera respectée le moment venu.

Source :
Courrier Ahuntsic (Canada)
Véronique Leduc
veronique.luduc@transcontinental.ca

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